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30/09/2008

Le Président de la République félicite les chefs d’Etat des pays arabes et islamiques frères

A l’occasion de la célébration de l’Aïd El-Fitr, le Président Zine El Abidine Ben Ali a adressé aux chefs d’Etat des pays arabes et islamiques frères, des messages dans lesquels il leur exprime ses meilleurs vœux, priant Dieu le Tout Puissant de leur faire revivre ainsi qu’à leurs peuples, pareilles occasions dans le bien-être et la prospérité.

Le chef de l’Etat reçoit des messages de voeux à l’occasion de l’Aïd El-Fitr

Le Président Zine El Abidine Ben Ali a reçu des messages de vœux à l’occasion de l’Aïd El-Fitr, dans lesquels les Chefs d’Etat des pays arabes et islamiques frères expriment leurs sentiments fraternels au Président de la République, lui souhaitant un surcroît de succès et de réussite, et au peuple tunisien davantage d’essor et de prospérité.

Ces messages émanent :

- du Leader Mouammar Gueddafi, leader de la Grande révolution du 1er septembre

- du Président algérien, Abdelaziz Bouteflika

- du Président égyptien, Mohamed Hosni Moubarak

- du Président syrien, Bachar Al-Assad

- de Cheikh Khalifa Ben Zayed Al-Nahyan, président de l’Etat des Emirats Arabes Unis

- du Roi Abdallah II de Jordanie

- de l’Emir Hamad Bin Khalifa Al-Thani, Emir de l’Etat du Qatar

- du Président palestinien, Mahmoud Abbas

Le Président Zine El Abidine Ben Ali a, également, reçu un message de vœux, à l’occasion de l’Aid El-Fitr, du président américain George Walker Bush.

Dans ce message, le Président américain fait part au Chef de l’Etat de ses sentiments amicaux et de ses souhaits ainsi qu’au peuple tunisien d’un surcroît de progrès et de prospérité.

Rapport de la BCT pour l’exercice 2007, Une dynamique économique solide et soutenue

Le rapport de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) pour l’exercice 2007 brosse un tableau de la situation économique et financière qui a prévalu, durant l’année écoulée, aussi bien sur le plan national qu’international.

Sur le plan local, le rapport fait état de la réalisation d’un taux de croissance de 6,3% et de l’amélioration du revenu par tête d’habitant. Il relève néanmoins l’ampleur des pressions que connaît la conjoncture internationale dont aucun pays n’est à l’abri.

Il est nécessaire dans ce contexte de mobiliser toutes les énergies pour préserver les équilibres généraux et garantir un taux de croissance répondant aux objectifs nationaux en matière d’emploi.

Le rapport de la BCT pour l’exercice 2007 met en exergue la bonne performance de l’économie tunisienne, et ce en dépit d’une conjoncture internationale défavorable. En effet, l’année 2007 a été marquée par l’accélération du rythme de la croissance (6,3% contre 5,5% en 2006) et l’amélioration du revenu par tête d’habitant pour atteindre environ 4.400 dinars. Ces résultats ont été réalisés grâce notamment au dynamisme du secteur extérieur et à la bonne tenue de l’investissement qui s’est établi au cours de l’exercice 2007 à 24,4% du PIB, soit une augmentation de 12,9% à prix courants. Ceci a été rendu possible grâce en particulier à la consolidation de la contribution du secteur privé, qui a atteint environ 60% de l’investissement global, et à la poursuite du dynamisme de l’investissement direct étranger. Cette progression de l’investissement s’est d’ailleurs répercutée sur le niveau de l’emploi, avec des créations de nouveaux postes de travail qui ont atteint 80 mille postes en 2007, contre près de 77 mille en 2006.

Ces performances ont ainsi permis à la Tunisie de consolider sa position auprès des institutions financières internationales et de consacrer le grade d’investissement décerné par les agences de notation. L’année 2007 a en effet vu l’accession de la Tunisie au grade « A » décerné par l’agence japonaise « R & I ».

Il y a lieu de relever également que le déficit des paiements courants s’est limité, au cours de l’exercice 2007, à 2,6% du PIB, et ce grâce à l’augmentation des recettes touristiques en devises (+8,9%) et des transferts des tunisiens résidant à l’étranger (+9,4%). Par ailleurs, la progression des investissements directs étrangers a permis, outre la couverture du déficit courant, de consolider le niveau des avoirs nets en devises qui ont atteint 9.582 millions de dinars, ou l’équivalent de 141 jours d’importation à la fin de l’année 2007.

Pour leur part, les indicateurs de la dette extérieure ont connu une amélioration, suite à l’utilisation d’une partie des recettes de privatisation pour le remboursement par anticipation d’emprunts extérieurs à coût élevé. De même, le taux d’endettement extérieur s’est contracté d’environ 3 points pour revenir à 44% du RNDB (Revenu National Disponible Brut).

En ce qui concerne l’inflation, il faut savoir que son taux a baissé de 4,5% en 2006, à 3,1% en 2007, et ce raison de la poursuite d’une politique monétaire adaptée et prudente axée sur la mise en œuvre des mécanismes de marché pour réguler la liquidité, outre la poursuite des efforts de rationalisation des crédits à la consommation.

S’agissant des finances publiques, il est à signaler que les recettes fiscales ont augmenté en 2007 de 12,4%, contre une hausse de 8,6% pour les dépenses. Pour sa part, le déficit budgétaire s’est stabilisé au niveau de 3% du PIB.

Au niveau de la balance commerciale, on a enregistré au cours de l’année 2007 une progression de 24,8 % des exportations, tirées essentiellement par le secteur énergétique, les industries mécaniques et électriques et le secteur du textile-habillement, et de 22,2% des importations qui concernaient plus particulièrement les produits alimentaires et les biens d’équipement. Le taux de couverture a gagné en corollaire 1,6 point de pourcentage pour se situer à 79,4 %.