La Tunisie impressionne une mi-temps, avant de céder face aux Bleus

La sélection tunisienne de football a concédé logiquement la défaite 1 à 3 face à une forte équipe de France, non sans avoir bien impressionné au cours de la première mi-temps, ou elle a mené au score, avant de céder au terme d’une seconde période très nettement dominée par des Bleus très en verve, en match amical disputé mardi soir au Stade de France.

Bousculant une équipe de France, auteur d’un nul en Roumanie (2- 2) en éliminatoires du Mondial 2010 et qui poursuit sa préparation pour les qualifications en Afrique du Sud, la Tunisie a agréablement surpris en première période devant une soixantaine de milliers de spectateurs, dont plusieurs milliers de supporters “rouge et blanc”, prenant meme l’avantage grace à Jemaa, homme du match coté tunisien.

Elle se faisait rejoindre toutefois en fin de mi-temps par les Bleus qui égalisaient grace à un exploit de Henry avant de concéder deux autres buts, de nouveau par Henry et le troisième par Benzema.

Les Bleus débutaient la rencontre avec force, se creant dès la première minute une grosse occasion.

Benzema décalait sur le flanc de la défense tunisienne Henry qui remettait dans la suface, le ballon repoussé par la defense était repris avec force par Diarra à coté des buts. La sélection tunisienne, prudente, parvenait à contrer la puissante ligne d’attaque de l’équipe de France et mettait la pression à son tour sur la defense adverse.

Bousaidi prenait de courts la defense et adressait un puissant tir repoussé par un defenseur (10) alors que Benkhalfallah adressait une frappe à coté (11).

La France faisait preuve d’homogenieté, déroulait avec maitrise son jeu mais peinait à prendre en défaut une formation tunisienne très bien organisée sur le terrain et qui contrariait le dispositif offensif des Bleus.

Les “Aigles de Carthage”, bien inspirés, maintenaient par moments la menace sur la defense de l’équipe de france à l’image de Benkhalfallah qui inquietait à deux reprises Nandanda sur un tir de pres (15) et un centre tir à la limite de la surface de réparation (19).

Le onze national assurait une bonne couverture defensive et imposait un pressing haut, meme s’il peinait à construire les offensives et à créer un réel danger sur la defense de l’équipe de France.

Au meme titre que les Bleus, obligés de tenter leur chance de loin, à l’image de Ribery qui placait un dangereux frolant le poteau.

Mais c’est la Tunisie qui surprenait les Bleus en prenant l’avantage à la 30 grace au culot de Jemaa. Sur une remise en jeu, l’attaquant de Lens chippait le ballon à Boumsoung, se faisant aider au passe de la main, avant de se presenter seul dans la surface, dribler un defenseur et tromper Mandanda d’un tir à raz de terre dans un angle fermé qui lui filait entre les jambes avant de se loger dans les filets.

Cueillis à froid, les Bleus réagissaient par Ribery qui offrait le but de l’égalisation à Henry à 34, mais l’avant de pointe du FC Barcelone ratait sa reprise de la tête. Les tunisiens inquiétaient la defense des bleus par le virevoltant Jemaa qui se demenait comme un diable, les defenseurs francais recourant souvent aux méthodes musclées pour contrer l’avant de pointe tunisien.

L’équipe de France égalisait finalement à la 40 par Henry qui ne laissait aucune chance à Methlouthi d’un tir à la limite des 18 metres qui s’est logé dans la lucarne au terme d’une combinaison avec Gourcuff.

Bien bousculée par une audacieuse équipe tunisienne qui a très bien joué le coup en cette première période, l’équipe de France rétablissait difficilement l’équilibre au terme d’une très plaisante mi-temps. La selection de France, renforcée en début de seconde période par Hatem Ben Arfa, le joueur d’avenir des Bleus, d’origine tunisienne, entré à la place de Ribery, reprenait très vite l’avantage, de nouveau par Henry qui était à la conclusion d’un enchainement entre Ben Arfa, Benzema et Gourcuff, désormais le passeur décisif des Bleus.

Le rythme de jeu s’emballait aussitot, les francais entendant sceller définitivement le sort de la victoire alors que les tunisiens ne baissant guère les bras pour esperer revenir dans le match.

La defense tunisienne et Methlouthi faisait preuve de vigilance devant ntommant un Benzema à l’affut du troisième but mais qui était à chaque fois contré par Hagui et le portier étoilé.

La forte pression des Bleus faisait finalement plier la defense tunisienne.

Benzema profitait d’une faute de relance de Hagui pour tromper Methlouthi d’un tir limpide, inscrivant le 3e but de son équipe, mise definitivement à l’abri.

Du coup la tache se compliquait pour les “Aigles de Carthage”, émoussés physiquement et confrontés à un adversaire libéré et bien en jambe.

Coelho tentait d’insufler du sang frais en alignant Boujelbene à la place de Ben Yahya et Sifi en remplacement de Belaid avant l’entrée de Darragi qui a pris la place de Ragued. Sans réel changement, les Bleus maintenant leur domination et monopolisant le ballon.

La rencontre se jouait à sens unique avec des francais qui poussaient et des tunisiens qui se defendaient. Coehlo et Domeneque procedaient alors à une revue de leur effectif respectif en fin de match qui n’enregistrait pas de réelles actions dangereuses de part et d’autre.

La France l’emporte logiquement sur le score de 3 à 1, signant sa deuxième victoire en trois rencontres amicales ayant opposé les deux selections.

La Tunisie qui se prepare au 3e tour éliminatoire de la CAN et du Mondial en attendant de connaitre ses adversaires, au terme du tirage au sort prévu le 22 octobre, a livré un test bénefique et peu envisager le dernier parcours décisif pour le Mondial avec optimisme au vu de sa prestation positive dans l’ensemble.

La France et la Tunisie ne se sont affrontées qu’à 2 reprises au cours de leur histoire, à chaque fois en amical. En 1978, les Bleus l’avaient emporté 2-0 avec notamment un but de Michel Platini.

Le dernier face-à-face entre les deux équipes a eu lieu en août 2002 à Rades au lendemain de la déroute française au Mondial-2002.

Pour son premier match à la tête de la sélection tricolore, Jacques Santini avait dd se contenter d’un nul (1-1) face à une formation dirigée par son prédécesseur, Roger Lemerre.