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    - Mardi 25 Novembre 2008 -

     

    Le président Ben Ali reçoit le président du Comité supérieur des droits de l’Homme et des libertés fondamentales

    Le président Zine El Abidine Ben Ali s’est intéressé, en recevant, mardi en fin de matinée, M. Moncer Rouissi, président du Comité supérieur des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, à l’activité du Comité dans le contexte de l’application de la loi de juin 2008 destinée à renforcer son rôle et élargir ses prérogatives.

    Le chef de l’Etat a recommandé de parachever les mesures relatives à la concrétisation des dispositions de cette loi afin que le Comité occupe la place qu’il mérite au double plan national et international.

    D’autre part, M. Moncer Rouissi a présenté au président de la République le rapport final de la consultation nationale sur l’emploi dont l’organisation a été ordonnée par le chef de l’Etat et qui a été couronnée par la conférence nationale sur l’emploi.

     

    La Banque Mondiale salue les efforts de la Tunisie en matière d’ Enseignement supérieur

    M. Lahzar Bououni, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie, a reçu mardi à Tunis, une délégation de la Banque Mondiale conduite par M. Steen Jorgensen, responsable du département des ressources humaines à la Banque Mondiale.

    L’entretien a porté sur les perspectives de la coopération entre la Tunisie et la Banque Mondiale dans le domaine de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique notamment en ce qui concerne les volets relatifs aux systèmes d’évaluation et de la qualité, à l’enracinement de la culture de l’entreprise, au  renforcement des filières répondant aux besoins du marché de l’emploi ainsi qu’aux reformes visant la conformité des programmes universitaires aux critères internationaux.

    Les membres de la délégation mondiale ont salué les efforts déployés par la Tunisie à travers les reformes engagées qui ont englobé les secteurs de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, citant l’adoption du système LMD et les mécanismes destinés à permettre à l’université de s’ouvrir sur son environnement ainsi que les incitations visant à encourager les diplômés à créer leur propre entreprise, outre le renforcement des filières prometteuses qui répondent aux besoins du marché de l’emploi.

    ”Les succès enregistrés par la Tunisie dans ces domaines incitent la banque mondiale à renforcer davantage la coopération avec votre pays a déclaré M.Jorgensen” au cours de l’entretien.

    De son côté, M. Lazhar Bououni, a indiqué que l’opinion positive que porte la banque mondiale sur les réformes initiées par le président Zine El Abidine Ben Ali dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, est de nature à encourager le ministère de tutelle à poursuivre ses actions à travers notamment la diversification des filières, le renforcement du Master professionnel ainsi que l’organisation de stages de formation pratique en faveur des étudiants de manière à intégrer le plus grand nombre de diplômés au marché du travail.

     

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    - Jeudi 20 Novembre 2008 -

     

    •  Deuxième entretien Ben Ali-De Kirchner : Les perspectives de promotion de la coopération bilatérale à l’examen

    Un deuxième entretien a eu lieu, mercredi, en fin de matinée, entre le Président Zine El Abidine Ben Ali et Mme Cristina Fernandez De Kirchner, Présidente de la République d’Argentine.

    L’entretien a été l’occasion de passer en revue les perspectives de promotion de la coopération bilatérale et les moyens de hisser les relations tuniso-argentines au plus haut niveau.

    Il a, également, permis d’examiner les grandes questions régionales et internationales.

    Le porte-parole officiel de la présidence de la République a précisé que le deuxième entretien entre le président Ben Ali et la présidente De Kirchner a porté, notamment, sur l’examen des moyens susceptibles d’impulser la coopération bilatérale, en particulier dans le domaine des échanges commerciaux, en vue de les intensifier et de les diversifier, ainsi que dans le secteur agricole, eu égard aux ressources dont bénéficient les deux pays dans ce domaine, et aux possibilités de les mettre à profit à travers les accords signés, dans ce cadre, entre les deux parties.

    Les deux chefs d’Etat ont souligné, à ce propos, l’importance d’assurer le suivi de la concrétisation de ces accords et d’inciter les hommes d’affaires des deux pays à intensifier les échanges de visites et de rencontres, et à exploiter toutes les opportunités qui se présentent pour lancer des projets conjoints en vue de réaliser les objectifs escomptés de la coopération bilatérale.

    L’entretien a également porté sur les questions de l’heure, relatives notamment aux derniers développements au Proche-Orient, en Irak et sur le continent africain.

    Les présidents Ben Ali et De Kirchner ont réitéré l’intérêt accordé par les deux pays à la coopération multilatérale, en particulier entre les groupements régionaux, insistant sur la nécessité de consolider la concertation et la coordination au sujet des questions internationales d’intérêt commun.

    La présidente argentine a exprimé ses remerciements et sa considération au chef de l’Etat pour l’avoir invitée à effectuer sa première visite en Tunisie et à prendre connaissance des différents aspects de son développement.

    Mme De Kirchner a adressé, de son côté, une invitation au président Ben Ali pour une visite en Argentine, invitation dont s’est félicité le chef de l’Etat et dont la date sera fixée ultérieurement.

     

    • Le premier ministre donne une conférence sur l’économie tunisienne dans le cadre du “Forum Nueva Economia”

    L’économie tunisienne est une économie saine et stable, c’est une économie qui résiste à la crise économique internationale , a affirmé M. Mohamed Ghannouchi, premier ministre, dans une conférence qu’il a donnée, jeudi matin, à Madrid, dans le cadre du “Forum Nueva Economia”, en marge de la 7e session de la réunion tuniso-espagnole de haut niveau.

    M. Ghannouchi a souligné que l’économie tunisienne se trouve sur une courbe ascendante, dès lors que la croissance a été de l’ordre de 5,7 % par an pour les deux dernières années et qu’elle aspire à maintenir le cap d’une croissance de 5% à l’horizon 2009, un taux de croissance prévu par le Fonds monétaire international pour les pays émergents dont la Tunisie fait partie.

    Evoquant la crise économique internationale qui secoue aujourd’hui le monde, le premier ministre a indiqué que la Tunisie essaye de surmonter les retombées de cette crise grâce à une politique volontariste en matière d’amélioration de la compétitivité, de renforcement de l’infrastructure et des investissements, et de la valorisation des ressources humaines.

    Le premier ministre a, en outre, affirmé que la Tunisie a trois préoccupations majeures, en l’occurrence la réalisation d’une forte croissance pour accélérer la création de nouvelles sources d’emploi, la consolidation de l’intégration de l’économie tunisienne dans l’espace euro-méditerranéen et le renforcement du progrès social, à travers la promotion du niveau de vie des citoyens et grâce à une croissance qui a profité à l’ensemble de la population tunisienne, dont 80% appartiennent à la classe moyenne, ce qui constitue pour la Tunisie un facteur de progrès et de stabilité.

    Il a, par ailleurs, fait observer que la Tunisie accorde une importance capitale au raffermissement de ses partenariats, notamment avec les pays de l’Union européenne et, tout particulièrement, avec l’Espagne qui figure au premier rang de ces pays, et ce, pour plusieurs considérations d’ordre géographique, historique, sociologique et économique.

    L’Espagne, a-t-il ajouté, est un partenaire solide qui se veut le 4ème client de la Tunisie , son 4ème fournisseur, son 6ème investisseur et son 8ème émetteur de touristes, relevant l’existence d’un réel potentiel pour une croissance encore plus rapide avec l’Espagne. Il a, toutefois, indiqué que les échanges et investissements espagnols en Tunisie restent en deçà des aspirations et qu’il est impératif d’encourager davantage les hommes d’affaires tant espagnols que tunisiens à tisser des relations de partenariat mutuellement profitable dans le cadre d’une approche gagnants-gagnants.

    Il a, à cet égard, précisé que la Tunisie offre de grands avantages en termes d’investissement,avec des coûts de production plus faibles et plus compétitifs, et une main-d’œuvre qualifiée, appelant les hommes d’affaires à investir en Tunisie eu égard aux opportunités qu’elle offre, avec les grands projets engagés par la Tunisie et ceux programmés, dont notamment la mise en place de 3 centrales électriques et l’aménagement d’un réseau ferroviaire rapide, ceci outre un programme touristique et immobilier important déjà engagé avec des pays du Golfe, qui concerne l’aménagement de 2700 hectares pour un coût global de l’ordre de 30 milliards de dollars, ce qui offre de larges opportunités aux investisseurs espagnols.

    Dans ce contexte, le premier ministre a réaffirmé la volonté sincère qui anime la direction tunisienne d’aller de l’avant dans le sens de la réalisation d’un surcroît de développement et de la mise en place d’une société tournée vers la modernité et qui s’intègre de plus en plus dans l’espace euro-méditerranéen.

    Il a, à ce propos, souligné l’attachement du président Zine El Abidine Ben Ali à renforcer les relations de la Tunisie avec l’espace euro-méditerranéen et tout particulièrement avec l’Espagne avec laquelle la Tunisie est liée par un accord d’amitié, de bon voisinage et de coopération.

    Grâce à son leadership, la Tunisie retrouve aujourd’hui la plénitude de ses moyens, a-t-il déclaré, affirmant qu’elle entretient des relations excellentes avec l’ensemble de ses voisins, encourage toute initiative tendant à instaurer un partenariat durable et est toujours à la disposition des opérateurs économiques étrangers pour les aider à investir en Tunisie.

    M. Mohamed Ghannouchi était arrivé, jeudi matin, à Madrid, à la tête de la délégation tunisienne devant participer à la réunion tuniso-espagnole de Haut niveau.

     

    • Septième session de la réunion tuniso-espagnole de Haut Niveau, à Madrid : Convergence des vues sur les questions bilatérales, régionales et multilatérales

    La 7e session de la réunion tuniso-espagnole de Haut Niveau s’est tenue, jeudi, en fin de matinée, au siège du Gouvernement espagnol à Madrid.

    Les délégations tunisienne et espagnole étaient présidées, respectivement par M. Mohamed Ghannouchi, premier ministre et M. José Luis Rodriguez Zapatero, chef du Gouvernement espagnol.

    La délégation tunisienne était composée du ministre du Développement et de la coopération internationale, du ministre de la Santé publique et du secrétaire d’Etat, chargé des Affaires maghrébines, arabes et africaines.

    De son côté, la délégation espagnole comprenait le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, le ministre de l’industrie, du tourisme et du commerce, et la ministre de la santé et de la consommation.

    MM. Mohamed Ghannouchi, premier ministre et M. José Luis Zapatero, chef du Gouvernement espagnol ont eu un entretien qui a été l’occasion de passer en revue l’évolution des relations entre les deux pays et les moyens de les consolider davantage dans les différents secteurs.

    L’entretien a été également l’occasion de faire un tour d’horizon des questions régionales et internationales d’intérêt commun.

    Parallèlement se sont tenues les rencontres sectorielles dans le cadre de cette 7e session de la réunion de haut niveau.

    Une séance de travail élargie aux membres des délégations des deux pays a, ensuite, eu lieu au siège du palais du Gouvernement.

    La séance a permis d’échanger les vues sur les différents volets de la coopération bilatérale et sur les perspectives de sa consolidation, notamment dans les domaines de la santé et de la médecine de pointe, de la promotion des ressources humaines, de l’investissement, des échanges commerciaux, des technologies de l’information et de la communication et de la recherche scientifique.

    Les deux responsables tunisien et espagnol ont, à la fin des travaux de la 7e session tuniso-espagnole, donné une conférence de presse.

    Le premier ministre a affirmé que cette réunion de Haut Niveau a offert l’opportunité de renforcer les relations bilatérales et dégagé une convergence des vues sur les questions bilatérales, régionales et multilatérales et, tout particulièrement, sur la crise au Moyen-Orient.

    Il a, par ailleurs, réitéré la volonté de renforcer la coopération dans les différents domaines prioritaires, tels que l’énergie renouvelable, l’environnement et la santé, en particulier, en matière de greffe d’organe, un domaine dans lequel l’Espagne a accompli des progrès considérables et que la Tunisie souhaite en bénéficier.

    M. Ghannouchi a, à cette occasion, adressé un message très fort aux opérateurs espagnols afin qu’ils investissent davantage en Tunisie, dès lors que les deux pays appartiennent à un même espace qui est appelé à se développer grâce à la mise en place de l’Union Pour la Méditerranée (UPM).

    Il a, en conclusion, adressé ses félicitations à l’Espagne qui a été choisie pour abriter le siège de l’UPM.

    Auparavant, M. José Luis Zapatero, chef du Gouvernement espagnol, a mis l’accent sur les excellentes relations qui unissent l’Espagne et la Tunisie , un pays qu’il a qualifié de « vital » dans la région pour une meilleure intégration dans l’espace euro-méditerranéen.

    M. Zapatero s’est déclaré profondément satisfait des résultats de cette rencontre de Haut niveau qui ne manquera pas de renforcer davantage les relations bilatérales et de conforter le processus de création de l’UPM.

    Le chef du gouvernement espagnol a, d’autre part, indiqué que cette rencontre a permis d’aborder diverses questions régionales et internationales et d’exposer les grands traits de la politique étrangère espagnole, à la lumière des nouvelles perspectives qui s’ouvrent devant les relations avec le monde arabe.

    Il a ensuite tenu à remercier le Président Zine El Abidine Ben Ali pour la position de la Tunisie vis-à-vis de la candidature de l’Espagne pour abriter le siège de l’UPM, émettant le souhait de voir la Tunisie assumer le secrétariat général de cette Union.


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    - Vendredi 7 Novembre 2008 -


    7 NOVEMBRE
     Anniversaire de la prise du pouvoir par Ben Ali

    Au matin du 7 novembre, Ben Ali fait jouer l'article 57 de la constitution tunisienne et, sur la foi d'un rapport médical signé par sept médecins attestant de l'incapacité du président Habib Bourguiba d'assumer ses fonctions, le dépose pour sénilité. Il devient, en tant que successeur constitutionnel, président et chef suprême des forces armées. Dans une déclaration faite à la radio nationale, il annonce sa prise de pouvoir et déclare que « l'époque que nous vivons ne peut plus souffrir ni présidence à vie ni succession automatique à la tête de l'État desquels le peuple se trouve exclu. Notre peuple est digne d'une vie politique évoluée et institutionnalisée, fondée réellement sur le multipartisme et la pluralité des organisations de masse ».

    L'action sera par la suite justifiée par le fait que des mouvements intégristes préparaient un coup d'État et détenaient une liste de personnalités à assassiner. De plus, le rapport médical venait confirmer l'incapacité de Bourguiba à continuer à assumer les plus hautes charges de l'État, ce que Mezri Haddad résume ainsi :

        « Officiellement âgé de 84 ans, Bourguiba s'endort quand il reçoit un hôte étranger ; sous l'influence de ceux qui guignent la présidence, il chasse le lendemain le ministre qu'il a nommé la veille, il admet le remaniement ministériel proposé par son premier ministre pour se rétracter quelques heures après... pire que tout, il exige la révision du procès de l'intégriste Rached Ghannouchi (et la condamnation à mort de ce dernier) : « Je veux cinquante têtes [...] Je veux trente têtes [...] Je veux Ghannouchi ». »

    Dans son livre Tunisie. Le destin recouvré, Moncef Guitouni donne son analyse de la portée de l'événement:

        « Le 7 novembre 1987, n'écoutant que son devoir, assumant ses responsabilités, faisant fi des dangers, Zine el-Abidine Ben Ali décidait d'opérer les transformations nécessaires à la sauvegarde de l'État et de la nation [...] Cet acte de courage, à la portée historique considérable, se passe dans le calme. Le changement s'opère en douceur, dans la légalité constitutionnelle. Il est accueilli avec soulagement. Les historiens pourront retenir cette date du 7 novembre 1987 comme étant celle du véritable coup d'envoi d'une renaissance pour la Tunisie, car elle a été le point de départ d'une nouvelle orientation qui reposait sur la confiance dans le peuple. »

    Pour Mezri Haddad, ce fut simplement « un acte de salubrité publique ». Pourtant, dans leur livre Notre ami Ben Ali, les journalistes Nicolas Beau et Jean-Pierre Tuquoi donnent une autre version des événements :

        « Sept médecins dont deux militaires, sont convoqués en pleine nuit, non pas au chevet du malade [Bourguiba] mais, là encore, au ministère de l'intérieur. Parmi eux se trouve l'actuel médecin du président, le cardiologue et général Mohamed Gueddiche. Ben Ali somme les représentants de la faculté d'établir un avis médical d'incapacité du président. « Je n'ai pas vu Bourguiba depuis deux ans » proteste un des médecins. « Cela ne fait rien ! Signe ! » tranche le général. »
















    • 21e anniversaire du Changement: “Les élections de 2009 se dérouleront dans la transparence, et reflèteront la volonté populaire”, assure le président Ben Ali

    . Signature officielle du pacte national de la jeunesse et annonce d’une stratégie nationale de la jeunesse pour la période 2009-2014

    Dans un message prononcé le 7 novembre à Tunis, à l’occasion du 21è anniversaire de son accession à la magistrature suprême, le président tunisien; Zine El Abidine Ben Ali a assuré que les élections générales prévues en 2009, se dérouleront dans la transparence et l’intégrité; “Nous oeuvrerons à assurer toutes les conditions de réussite, pour illustrer le degré de maturité atteint par notre peuple et le niveau d’évolution qui caractérise la vie politique dans notre pays, sur la voie de la démocratie et du pluralisme. Nous assurerons à ces élections toutes les conditions requises pour qu’elles se déroulent dans un climat de transparence, de respect de la loi et de comportement civique élevé”, a notamment déclaré le chef de l’Etat tunisien. Rappelant avoir “invariablement veillé à promouvoir la loi électorale, en vue de conforter les droits des candidats et de garantir la bonne marche et l’intégrité du scrutin”, le président Ben Ali a annoncé comme mesures supplémentaires visant à consolider ces droits, la révision du mode d’organisation, d’enregistrement et de diffusion à la radio et à la révision publiques tunisiennes, des interventions des candidats aux élections présidentielle et législatives, en confiant au président du Conseil supérieur de la communication ou à son représentant mandaté, de s’assurer du respect de la loi. Tout candidat dont l’enregistrement aurait été jugé contraire de loi et interdit de diffusion, pourra faire appel de cette décision devant le tribunal, a ajouté le président. M. Ben Ali a, également, annoncé une prorogation des délais impartis au conseil constitutionnel pour statuer sur le contentieux des élections législatives, afin, a-t-il dit, d’assurer à cette instance “une période raisonnable pour pouvoir trancher sur les requêtes, sans préjudice du principe de diligence de prise de décision aux fins de sauvegarder la crédibilité du scrutin et de satisfaire à la spécificité des litiges électoraux”.

    “Nous avons la ferme détermination de continuer à faire évoluer la vie politique dans notre pays, en vue de conforter davantage la démocratie”, a poursuivi le président qui, après avoir rappelé les mesures prises constamment pour promouvoir les libertés publiques et en particulier, la liberté d’expression, a dit compter sur l’attachement à l’éthique des “gens de la profession” journalistique pour garantir la liberté et “les attributs du comportement démocratique auquel certains viennent, parfois, à faillir, tout particulièrement parmi les intrus à la profession et les professionnels de la désinformation”, en diffusant des allégations mensongères et en portant atteinte aux intérêts supérieurs du pays”.

    Le discours présidentiel a été également marqué par l’annonce de l’élaboration d’une stratégie en matière de politique de jeunesse, pour la période 2009-2014, “permettant d’identifier les objectifs futurs et d’harmoniser davantage les activités sectorielles destinées aux jeunes, en procédant à une ventilation adéquate des financements en conformité avec les priorités à venir, en prenant en considération les suggestions avancées par les jeunes, au cours de ce dialogue (le dialogue national avec la jeunesse lancé le 21 mars par le Président Ben Ali, NDLR), et en ouvrant la voie à une participation plus large à la vie associative et politique”.

    “Les jeunes sont le pilier du changement. C’est pour eux que nous oeuvrons; c’est avec eux que nous réfléchissons et c’est grâce à eux que nous construisons l’avenir”, a déclaré le président. “. Je suis confiant en la jeunesse tunisienne, toutes catégories confondues; cette jeunesse éduquée et lucide, ouverte, solidaire et engagée au service de la gloire de la Tunisie”, a-t-il encore ajouté, dans ce discours suivi de la signature officielle par des représentants de la jeunesse tunisienne, du Pacte national de la jeunesse rédigé par les jeunes à l’issue du dialogue national.

    Le volet économique a également été abordé par le président tunisien. Rappelant la pertinence des choix opérés en la matière, et qui ont permis à la Tunisie de résister à différents aléas dont la crise financière mondiale actuelle, le président tunisien a annoncé la poursuite de sa politique anticipative et prospective, avec, entre autre, “la création d’un centre de recherches et d’études financières et monétaires, sous la tutelle de la Banque centrale de Tunisie, qui procède au suivi des développements internationaux, à la réalisation d’études et de recherche prospective, à l’analyse de leur impact sur l’économie nationale, et à la présentation des suggestions qui s’imposent”. Ben Ali a aussi annoncé une prochaine révision de la loi régissant les institutions financières traitant essentiellement avec les non-résidents, afin “de favoriser la polarisation d’institutions financières de renom mondial”, nécessaire à la réussite du projet présidentiel visant à faire de la Tunisie une place financière régionale.

    De nombreuses autres mesures ont été annoncées par le président tunisien, pour améliorer la compétitivité de l’économie nationale, faciliter davantage la création d’entreprises, et multiplier les créations d’emplois. S’appuyant sur les résultats de la consultation nationale sur l’emploi qu’il avait lancée cette année, le président tunisien a annoncé “une réforme approfondie de la politique active de l’emploi, afin de mieux l’orienter en direction des catégories qui sont en butte à des difficultés spécifiques d’insertion”. Le chef de l’Etat a décidé, dans cette optique, d’établir des programmes spécifiques à l’intention des demandeurs d’emplois parmi les titulaires de diplômes de l’enseignement supérieur dont le chômage perdure, et cela en partenariat avec les entreprises économiques et le tissu associatif. Pour favoriser un surcroît de création de petites et moyennes entreprises, M. Ben Ali a décidé de faire doubler le capital de la Banque de financement des Pme. Parallèlement, l’avance consentie au titre des marchés publics confiés aux Pme a été majorée de 10% à 20%, “en vue de renforcer leur aptitude à faire face aux aléas et à préserver leurs positions sur le marché tunisien et les marchés extérieurs”.

    Rappelant les nombreux acquis du pays dans tous les domaines, notamment dans celui des infrastructures, et qui ont permis à la Tunisie “de hisser de 29% en 2006 à 35% en 2008, l’indicateur de rattrapage du cortège des économies des pays membres de l’OCDE”, le président tunisien a clos son propos par un engagement renouvelé à continuer à hisser son pays aux niveaux les plus élevés. “Les difficultés ne nous empêcheront pas de poursuivre notre œuvre de réforme et de construction, avec un esprit de défi et la volonté de gagner les paris engagés”, a-t-il souligné.




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    - Lundi 3 Novembre 2008 -

    • Le Chef de l’Etat reçoit M. Jose Maria Aznar

      Les derniers développements sur la scène régionale et internationale ont été au centre de l’audience accordée, lundi matin, par le président Zine El Abidine Ben Ali à M. Jose Maria Aznar, ancien président du gouvernement espagnol et président d’honneur du parti populaire espagnol, qui participe au symposium international du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD).

      M. Aznar s’est déclaré honoré de rencontrer son ami, le président Zine El Abidine Ben Ali, mettant l’accent sur les relations d’amitié qui le lient au chef de l’Etat, depuis des années, et sur la coopération et l’action commune qu’ils ont entrepris, dans le cadre de ces relations.

      Il a, dans ce contexte, réitéré ses remerciements au président de la République pour lui avoir offert l’occasion d’évoquer ces relations cordiales et de passer en revue les développements sur la scène internationale, régionale et méditerranéenne.

      M. Aznar a ajouté: “la rencontre a été l’occasion d’échanger les vues avec le chef de l’Etat sur l’ensemble des questions qui se posent, dans le cadre des relations d’amitié qui nous unissent”.

      Il a souhaité plein succès et davantage de réussite au président de la République dans la conduite de la marche de la Tunisie sur la voie du développement, de la sécurité et de la stabilité.

    • Discours du Président Zine El Abidine Ben Ali à l’ouverture du 20ème Symposium international du RCD

      Le Président Zine El Abidine Ben Ali s’est adressé, lundi matin, aux participants au 20ème symposium international, organisé par le Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) sur le thème “La participation politique dans un monde en mutation”, par un discours dont lecture a été donnée en son nom par M. Mohamed Ghannouchi, vice-président du Rassemblement et Premier ministre.

      Voici le texte intégral du discours :

      “Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux

      Mesdames, Messieurs,

      Il me plaît, tout d’abord, de vous souhaiter la bienvenue à tous, à l’ouverture de ce Symposium international annuel que le Rassemblement Constitutionnel Démocratique a pris coutume d’organiser dans le cadre de la célébration par le peuple tunisien de l’anniversaire du Changement du 7 Novembre 1987

      Je tiens, à cette occasion, à saluer nos honorables invités, les représentants des partis frères et amis et des organisations politiques régionales et internationales, ainsi que les personnalités intellectuelles et médiatiques de renom, ici présentes parmi nous, et à leur témoigner de notre appréciation pour avoir bien voulu donner suite à l’invitation du RCD et venir assister à cette rencontre privilégiée, participer à ses travaux et partager la joie de notre peuple, en cet anniversaire national impérissable.

      Ce Symposium nous offre une nouvelle occasion pour démontrer toute l’attention que nous portons à ce genre de rencontres, qui offrent un espace propice à l’approfondissement de la réflexion et des échanges de vues, concernant les questions d’actualité et les problèmes qui se posent sur la scène internationale, dans le contexte des mutations profondes et accélérées qui se produisent, aujourd’hui, dans le monde, suscitant des enjeux et des défis majeurs, aux divers niveaux politique, économique, social et civilisationnel.

      Mesdames, Messieurs,

      Dans le monde d’aujourd’hui, la participation politique compte parmi les thèmes essentiels qui marquent la vie de la société, eu égard à sa corrélation étroite avec la démocratie, les droits de l’Homme et le développement, au sens intégral du terme, et compte tenu de l’interdépendance qui existe entre les notions de développement et de démocratie, une interdépendance sans laquelle la démocratie perd toute sa substance et toute son efficience, et le développement se trouve privé de facteurs essentiels, à savoir la mobilisation des énergies et des potentialités, et la participation collective agissante à la concrétisation des choix et à la réalisation des objectifs fixés.

      Conscients de l’importance de la participation politique dans la garantie de l’équilibre et du progrès des sociétés, nous avons constamment à l’esprit le processus historique de l’émergence de la notion de participation, depuis la démocratie d’Athènes jusqu’aux diverses expériences que nombre de peuples ont eu à connaître en la matière, et aux formules qui ont favorisé l’évolution de cette participation, en Occident comme en Orient. C’est un processus commun à l’humanité entière qui tire sa richesse de la diversité des systèmes, de leurs degrés d’évolution, des formes de pouvoir et du niveau de prise conscience collective des divers peuples et nations.

      Au fil de sa longue histoire, notre pays a eu à connaître des formes évoluées de participation politique, depuis la démocratie et la Constitution de Carthage, que l’illustre philosophe grec Aristote a comptée parmi les plus anciennes constitutions au monde, et jusqu’au Mouvement réformiste du XIe siècle qui a conduit au Pacte Fondamental et à la promulgation de la première Constitution en Tunisie, en 1861

      Cette orientation a été confirmée par la période de lutte nationale pour l’indépendance de la Tunisie et la souveraineté de son peuple, et consacrée par la Tunisie indépendante, à travers l’adoption du régime républicain et l’engagement sur la voie de la mise en place des fondements d’une vie politique moderne, concrétisant la participation politique à travers la Chambre des Députés et les conseils municipaux.

      Le souci de préserver ce patrimoine et de le promouvoir aura été à l’origine de l’initiative qui a été la nôtre de réaliser le Changement du 7 Novembre, par attachement à la souveraineté du peuple et à la dignité de la patrie, tout autant que par conviction quant à la maturité des Tunisiennes et des Tunisiens et à l’aptitude de notre pays à une vie politique évoluée, comme nous l’avions annoncé dans la Déclaration historique du Changement.

      C’est sur cette base que nous avons adhéré à l’option démocratique pluraliste et à la garantie des droits de l’homme, dans leurs significations les plus exhaustives, et avons œuvré à élargir l’aire de participation politique et à permettre au citoyen de contribuer à la gestion des affaires du pays. Nous avons, ainsi, mis en œuvre des réformes politiques successives et adopté le mode consultatif dans toutes les questions importantes qui se rapportent à la démarche nationale.

      C’est dans ce contexte que se situe notre pari sur la société civile et sur la dynamisation du rôle de ses structures, pour compléter le rôle des partis politiques auxquels nous n’avons cessé d’assurer les conditions d’efficience pour qu’ils puissent assumer les missions qui leur incombent dans l’encadrement de la société et la garantie des opportunités les plus larges à la participation politique.

      L’amendement constitutionnel fondamental que nous avions ordonné d’introduire en 2002, aura été une étape avancée de ce processus, compte tenu des nouveaux mécanismes et mesures qu’il a instaurés et qui ont consolidé les fondements de la pratique démocratique, élargi l’aire de la participation politique et conforté les bases du pluralisme. A cet égard, je citerais, en particulier, la création de la Chambre des Conseillers et la mention, inscrite dans le texte de la Constitution, du recours au référendum concernant les questions qui intéressent l’avenir du pays, toutes les fois que le besoin s’en fait sentir.

      Mesdames, Messieurs,

      La participation politique et la pratique démocratique constituent un processus ininterrompu, un domaine dont les modes, les formes et les enjeux se renouvellent en fonction de l’évolution de la civilisation humaine et des progrès accomplis par les diverses sociétés.

      Les profondes et rapides mutations civilisationnelles qui ponctuent, de nos jours, la vie dans le monde, ont donné lieu à des changements qualitatifs tangibles dans le comportement politique des individus et des sociétés, tout autant qu’aux niveaux national et international.

      Du fait de ces mutations, le monde d’aujourd’hui a engendré de nouveaux modes, des formes inédites et des espaces modernes de participation politique, qui ont supplanté les formes et structures classiques, et ouvert à la pratique politique, à ses divers niveaux et au sein même de la société, des horizons et des domaines jusque-là inexplorés

      L’importance grandissante du rôle des structures de la société civile et des organisations non-gouvernementales, aux plans national et international, a conduit à l’émergence de nouvelles formes d’action politique. De même, le raz-de-marée de la révolution des communications qu’a connu l’humanité, au cours de ces dernières années, a eu des incidences profondes sur la participation politique, du fait des technologies modernes de la communication et de leurs moyens évolués qui ont révolutionné les formes de participation, d’expression et de communication entre les individus et les collectivités, et diversifié leurs domaines et canaux.

      Nous sommes conscients du rôle historique de ces mutations, dans le développement de la participation politique, la consécration de la pratique démocratique et l’ouverture de nouveaux espaces aux individus et aux sociétés, pour réfléchir, s’exprimer et contribuer à la gestion de la chose publique.

      Tout en insistant sur la nécessité de mettre à profit ces mutations, de les encourager et d’assurer les conditions requises pour les dynamiser, en tant qu’illustration, parmi d’autres, de l’évolution de l’homme et du progrès de la pratique politique dans l’histoire de l’humanité, nous ne perdons pas de vue la responsabilité qui est la nôtre, d’évaluer ces mutations, de prospecter leur portée et de prévenir les répercussions négatives et les déviations potentielles qu’elles peuvent receler

      Il s’agit d’une responsabilité qui incombe, aujourd’hui, à toutes les sociétés et que se partagent toutes les parties concernées en matière de participation politique, pour faire en sorte que l’action politique continue d’accomplir les fonctions qui lui sont dévolues, d’être régie par les règles de conduite qui l’organisent et attachée aux principes, valeurs et objectifs qu’elle œuvre à concrétiser.

      De par les enjeux quantitatifs et qualitatifs qu’elles impliquent, les nouvelles formes de participation politique qui existent, aujourd’hui, dans le monde, nous incitent à réfléchir sur les perspectives de cette participation, et nous confrontent à des interrogations inédites au sujet de la relation entre le nouveau et le classique dans l’action politique.

      Ce sont des interrogations qui impliquent la réflexion sur le rôle à venir des partis politiques face à l’émergence de ces nouveaux espaces de polarisation et d’influence que sont les associations et les organisations non-gouvernementales, avec leurs réseaux nationaux et internationaux, ainsi que sur la préservation de la souveraineté nationale et des intérêts supérieurs des pays.

      Les nouveaux modes de participation politique générés par les technologies modernes de la communication, à travers la transcendance des distances, de l’espace horaire, des obstacles et des frontières, et l’ouverture des horizons les plus larges, ne peuvent dissimuler les menaces qu’ils peuvent engendrer pour l’intégrité des processus démocratiques, la stabilité et la sécurité des sociétés, et la transparence de l’action politique qui doit continuer à se baser essentiellement sur un système éthique sans lequel les voies se confondent et les concepts et objectifs se trouvent bouleversés.

      Aujourd’hui, notre monde est en perpétuel changement. Aussi, nous est-il impératif d’être prudents et de ne pas pratiquer l’amalgame entre participation politique légitime, qui est du droit de chaque citoyen, et tendances extrémistes, racistes et terroristes.

      La question de la transparence est l’un des défis majeurs qu’impliquent les nouvelles formes de participation politique, aujourd’hui, dans le monde, compte tenu de leur recours à des modes d’action à distance. Or, les canaux immatériels de communication nécessitent des mécanismes d’évaluation et de contrôle, sur la base des principes constitutionnels et des lois dont se dotent les peuples.

      L’un des défis majeurs qui découlent du recours, aujourd’hui dans le monde, aux moyens modernes de communication, en matière de participation politique, réside sans doute, dans le fossé numérique qui existe entre pays évolués et pays en développement. Il s’agit d’une situation qui risque d’entraver la progression de la participation politique et le renouvellement de ses méthodes et formes, dans de nombreux pays qui ne disposent pas de ces moyens, ce qui ne peut que se répercuter négativement sur l’évolution de la démocratie dans le monde et donner lieu à des inégalités, au sein de la collectivité humaine, au plan des chances et des possibilités, en la matière.

      Le renforcement des canaux de la participation politique, aujourd’hui dans le monde, représente un pari majeur dans lequel il est indispensable que se complètent les formes classiques et les nouveaux modes pour le gagner, dans un climat marqué par une désaffection croissante vis-à-vis de la chose publique et un manque d’intérêt envers l’action politique, tout particulièrement, dans les rangs des jeunes générations, en dépit des possibilités et moyens disponibles.

      C’est là un problème qui doit nous inciter à réfléchir aux meilleurs moyens qui permettraient de réhabiliter les valeurs de citoyenneté, de responsabilité, de sens du devoir envers la collectivité et de contribution à la progression de la société.

      Le dialogue global avec les jeunes que nous avons ordonné d’organiser tout au long de l’année écoulée et qui a donné lieu, pour la première fois dans l’histoire de la Tunisie, à l’élaboration d’un Pacte national de la jeunesse dont nous célébrerons la proclamation, le 7 Novembre courant, aura été une occasion propice au renforcement de l’esprit d’engagement, de responsabilité et de participation des jeunes, afin qu’ils demeurent attachés à leur environnement national, conscients de leur rôle, ouverts au monde et en phase avec ses mutations et développements.

      C’est également dans ce cadre que situe la décision que nous avions prise, l’an dernier, à l’occasion du vingtième anniversaire du Changement, d’abaisser, de vingt ans à dix-huit ans, l’âge électoral minimum, afin de permettre à la jeunesse tunisienne de participer, sur la plus grande échelle, aux élections générales.

      Cette initiative procédait de notre conviction que l’avenir de la participation politique et de la contribution à la gestion des affaires de la société, passe inévitablement par l’encadrement des jeunes, leur préparation à l’exercice de semblable responsabilité et leur incitation à l’assumer.

      Une large participation politique est l’indice de l’évolution des sociétés, l’illustration de la souveraineté et de la liberté des peuples, et la condition essentielle pour la concrétisation des objectifs et ambitions. La garantie des conditions de participation politique est une illustration de la démocratie, en même temps qu’une consécration du rôle des individus et des collectivités. A notre avis, la réussite de tout projet politique est tributaire de la participation de tous, au profit de tous, sur la base du respect du référentiel national et des intérêts supérieurs des pays

      Nous sommes confiants que les partis politiques assumeront un rôle fondamental en la matière, que ce soit à travers le renouvellement de leurs méthodes d’action, la diversification de leurs programmes et la promotion de leur discours, ou bien au moyen de l’élargissement de leur aire de rayonnement et d’influence, afin qu’ils polarisent le maximum possible des composantes, catégories et couches de la société, et contribuent ainsi à les prémunir contre la marginalité, le repli sur soi ou encore le risque de tomber dans les méandres de l’extrémisme et du terrorisme.

      Mesdames, Messieurs,

      Nous sommes confiants que votre vaste savoir, votre riche expérience et votre connaissance aiguë de la chose politique, contribueront à l’approfondissement des opinions et des points de vue concernant la participation politique et sa portée, aujourd’hui, dans le monde, pour mieux dégager les enjeux du pari que ce thème implique, et identifier les moyens qui permettent de les gagner, en tant qu’une des voies qui permettent de concrétiser les aspirations de l’humanité tout entière en matière de pratique démocratique, de garantie des droits de l’homme et d’instauration des conditions de bien-être et de prospérité de tous, sans exclusion ni marginalisation.

      Pour conclure, je tiens à réitérer mes souhaits de bienvenue à nos honorables invités, à leur souhaiter un séjour agréable parmi nous et à former mes vœux de pleine réussite aux travaux de ce Symposium international.”

    • Le Chef de l’Etat s’intéresse à la nouvelle saison agricole

      Le Président Zine El Abidine Ben Ali s’est intéressé, en conférant, lundi matin, avec M.Mohamed Ghannouchi, premier ministre, à l’avancement de la mise en œuvre des mesures qu’il avait ordonnées afin de garantir le démarrage de la nouvelle saison agricole dans de bonnes conditions.

      Le président de la république a réitéré, à cette occasion, l’intérêt qu’il porte au renforcement de l’encadrement des agriculteurs, notamment, des céréaliers et à la valorisation, en leur faveur, des mesures et incitations instituées aux fins d’étendre les périmètres irrigués, d’accroître la production et d’améliorer le rendement à l’hectare.

      Le chef de l’Etat a recommandé de dynamiser les dispositions et mécanismes mis en place pour consolider la recherche agricole, particulièrement, dans les domaines des semences, des céréales et des fourrages. Il a insisté sur la nécessité de renforcer le secteur de l’élevage et de conférer l’efficience requise aux différents stades de production de la filière laitière.

      Sur un autre plan, le chef de l’Etat a signé la loi sur la facilitation et simplification des procédures en faveur des handicapés moteur et souligné, à cette occasion, la nécessité de redoubler d’efforts en vue de consolider l’assistance des handicapés, de renforcer leurs droits et de leur garantir une protection juridique adaptée aux spécificités de leurs besoins.

      Le président Ben Ali s’est intéressé, également, aux résultats de la consultation nationale sur la modernisation de la fonction publique et a recommandé d’assurer le suivi des idées et recommandations émises aux fins de promouvoir l’administration et les services publics, d’améliorer le rendement de leurs ressources humaines et de garantir leur adaptation aux mutations intérieures et extérieures.

    • Les grandes réformes politiques: une plate-forme idoine pour l’impulsion d’un dialogue et d’une participation démocratiques

      A l’heure où de nombreux peuples de la planète revendiquent encore l’instauration d’une démocratie fondée sur l’observation des lois et des institutions et sur le respect des droits de l’homme, dans leur acception globale, la Tunisie a franchi de grandes étapes dans le sens de la consécration du rôle de ses institutions et de la mise en place d’un système cohérent des droits de l’homme

      Parallèlement, la Tunisie s’est engagée dans une expérience démocratique unique, basée sur l’ouverture de la voie de la participation à la chose publique, devant tous les Tunisiens et toutes les Tunisiennes, quelque soient leurs sensibilités ou leurs appartenances

      Une orientation nationale vers l’option consultative et de la concertation

      En organisant, cette année, un dialogue global et ouvert avec les jeunes, qui a abouti à l’élaboration du premier pacte de la jeunesse à l’échelle arabe, africaine et méditerranéenne, ainsi que deux consultations nationales sur l’emploi et la modernisation de la fonction publique, la Tunisie du Changement confirme, à nouveau, la profonde conviction de sa direction d’ancrer la participation à la définition des choix et orientations nationaux de toutes les générations, de tous les courants intellectuels et des différentes sensibilités politiques.

      Cette orientation nationale vers l’option consultative et de la concertation, qui constitue une forme évoluée de la démocratie participative, figure parmi les constantes du processus de réformes, engagé par le Président Zine El Abidine Ben Ali, depuis l’avènement du Changement du 7 novembre, et fondé sur les principes du pluralisme intellectuel et de l’exercice effectif de la démocratie, et sur le souci de l’enrichir et de le développer sans cesse.

      En effet, les 21 années du Changement ont enregistré l’organisation de larges consultations nationales sur les plus importants dossiers qui intéressent le pays, dont notamment l’emploi, l’éducation, la formation professionnelle, la santé, le commerce et la culture.

      Lors de ces différents rendez-vous, le président Ben Ali a veillé à inviter les divers partis politiques, acteurs de la société civile, organisations nationales, universitaires et experts, à participer à ces consultations et à émettre leurs idées et opinions concernant ces secteurs sensibles, en vue de prospecter les perspectives de leur développement et d’améliorer leur rendement, de manière à répondre aux aspirations et attentes des citoyens et à assurer tous les attributs de l’œuvre de développement et de modernisation engagée par le pays dans tous domaines.

      Hisser les droits de l’homme et les libertés au rang des principes constitutionnels

      Les recommandations issues des conférences organisées dans le cadre de ces consultations, au niveau local, régional et national, sont groupées dans un rapport exhaustif sur la situation, puis examinées et analysées par des commissions de travail ministérielles et à l’occasion de conseils ministériels, pour donner lieu, enfin, à des décisions concrètes.

      Le référendum populaire organisé, le 26 mai 2002, a constitué l’une des représentations majeures de la consultation populaire et la réforme constitutionnelle, adoptée le 1er juin 2002 et qui fut la plus substantielle dans l’histoire de la République Tunisienne, a permis de hisser les droits de l’homme et les libertés au rang des principes constitutionnels, de renforcer les attributions du Conseil Constitutionnel à travers l’institution du caractère obligatoire de ses avis à l’égard de tous les pouvoirs publics, et de consolider la fonction législative par la création d’une deuxième chambre parlementaire, à savoir la Chambre des Conseillers, jetant ainsi les fondements de la République de Demain.

      Aussi, les conseils consultatifs, dont le nombre s’élève aujourd’hui à 13, représentent-ils un espace idoine pour impulser la démocratie participative, dès lors qu’il s’agit là d’une structure qui comprend, outre, le président du conseil et le Premier ministre, les membres du gouvernement concernés, les représentants des organisations nationales et du tissu associatif ainsi que plusieurs compétences spécialisées, à qui ont été ajoutés, récemment, les partis politiques représentés au sein de la Chambre des Députés.

      Dans cette même optique pluraliste, la Chambre des Députés s’est vue accroître la présence de l’opposition en son sein et ce, pour la première fois, depuis les élections de Mars 1994, en vertu desquelles l’opposition a obtenu 19 sièges, devenus 34 sièges lors des élections de 1999 puis 37 sièges à la suite des dernières élections législatives, qui se sont déroulées le 24 octobre 2004. Il est, également, attendu que l’opposition représentée au sein de la Chambre des Députés remporte, lors des prochaines élections parlementaires et à la lumière du nouvel amendement de la Constitution, un taux de 25% des sièges.

      Compte tenu de la mission dévolue à la deuxième chambre parlementaire (La Chambre des Conseillers) en matière d’adoption des lois, du projet de Budget de l’Etat et des plans de développement, il a été procédé, à l’occasion des élections d’août 2008, relatives au renouvellement partiel des membres de cette chambre afin de renforcer la présence des diverses sensibilités politiques nationales dans la liste des personnalités et des compétences nationales, membres de cette institution législative

      Sur un autre plan, il est à mettre à l’actif du conseil économique et social (CES) son avant-gardisme dans l’expression de l’opinion et de l’opinion contraire. Cette institution dont la composition a été, récemment, confortée pour comprendre les différentes sensibilités, avait fait l’objet, dès l’aube du Changement et plus précisément en 1988, et sur initiative du Président Zine El Abidine en Ali, d’un élargissement progressif, ce qui lui a permis de devenir un cadre approprié pour le dialogue et la concertation, l’analyse et le débat et la quête du consensus entre les points de vue divergents.

      En effet, le président de la République a décidé, à ce propos, d’ouvrir de larges perspectives devant les différentes régions et gouvernorats du pays afin qu’elles soient représentées au sein de ce conseil, ce qui a conféré aux questions régionales posées, davantage de globalité et de réalisme.

      Des réformes permettant d’instaurer les fondements d’une vie politique évoluée et de consolider l’édifice démocratique

      Les partis d’opposition ont, aussi, remporté 34 sièges, à l’issue des élections municipales de juin 1990, puis 245, en mars 2000, et 268 lors des élections de mai 2005, et ce, parallèlement au renforcement de leur présence au sein des conseils régionaux, pour atteindre les 20%.

      Les nouvelles réformes politiques qui se sont succédé ont, pour leur part, permis d’instaurer les fondements d’une vie politique évoluée et de consolider l’édifice démocratique. Elles ont, également, ouvert les portes de la concertation et de la contribution à la définition des orientations et choix nationaux décisifs devant toutes les forces vives et composantes de la société, de même qu’elles ont favorisé l’élargissement de la participation politique à tous les citoyens, qui s’est traduit par l’augmentation du nombre des électeurs inscrits sur les listes qui a atteint, en 2004, 4,7 millions de personnes, soit l’équivalent de la moitié de la population tunisienne, contre 2,7 millions, en 1989, c’est-à-dire moins du tiers de la population, et 723 mille électeurs, en 1956, soit le sixième des citoyens tunisiens.

      Il est, par ailleurs, prévu que ce nombre augmente, au cours des prochaines échéances électorales, à la faveur de la nouvelle mesure présidentielle relative à l’abaissement de 20 à 18 ans de l’âge minimum pour être électeur, qui devrait permettre à environ 600 mille jeunes, des deux sexes, de prendre part, sur la plus large échelle, aux élections générales.

      Dans le souci de garantir la pluralité des candidatures à la présidentielle, notamment après l’organisation, pour la première fois dans l’histoire du pays, d’élections présidentielles pluralistes en 1999 et 2004, au cours desquelles le candidat du RCD, le président Zine El Abidine Ben Ali, était entré en compétition avec deux candidats puis trois candidats de l’opposition, un projet d’amendement de la Constitution a été soumis à examen, en vue de permettre, exceptionnellement pour l’élection présidentielle de 2009, au premier responsable de chaque parti politique, qu’il soit président, secrétaire général ou secrétaire permanent, de présenter sa candidature à la présidence de la République, à condition qu’il soit élu à cette responsabilité et qu’il soit en exercice le jour du dépôt de sa candidature, durant une période de deux années successives, au moins, depuis sont élection.

      Enrichissement du paysage médiatique national et consécration de la diversification des opinions et des positions

      Dans le cadre de cette démarche, le président Zine El Abidine Ben Ali a veillé à enrichir le paysage médiatique national et à consacrer davantage le diversification des opinions et des positions, en appelant, à maintes reprises, à multiplier les espaces de dialogue dans les canaux de télévision, et à renforcer la présence des partis de l’opposition dans les dossiers et débats portant sur les problèmes nationaux et les développements nouveaux à l’échelle internationale

      A l’occasion de la célébration du XXe anniversaire du Changement, le Chef de l’Etat avait, d’autre part, appelé les partis politiques de l’opposition, les organisations nationales et les sensibilités intellectuelles à approfondir la réflexion sur le présent et l’avenir de la Tunisie et à présenter leurs opinions et leurs propositions pour s’en inspirer.

      Dans le but d’assurer un plus large exercice de la démocratie et une plus importante participation des citoyens aux activités de bénévolat, l’article 8 de la Constitution a stipulé la garantie de la liberté de fonder des associations, dont le nombre s’élève, aujourd’hui, à près de 9 mille, et le régime déclaratif a été substitué au régime de l’autorisation, conformément à la loi du 2 août 1988, alors que la dissolution des associations relève désormais de la compétence de la Justice.

      De plus, un centre de recherches, d’études, de documentation et d’information sur les associations (CREDIAS) a été créé avec pour mission d’aider les associations dans l’accomplissement de leurs tâches et d’en promouvoir l’action.

      Cette approche spécifique adoptée par la Tunisie pour consacrer le pluralisme, la politique participative et la consultation populaire a été instaurée sur une plate-forme solide de réformes initiées par la direction de l’ère nouvelle en vue de consacrer le principe de la souveraineté du peuple. Elle a, également, émané d’une constante nationale qui atteste du fait que la Tunisie est un Etat de droit et des institutions qui a consolidé l’indépendance du pouvoir judiciaire, mentionné les Droits de l’Homme et les libertés fondamentales dans le texte de la Constitution, créé un Conseil constitutionnel, chargé de l’examen de la constitutionnalité des lois et de la conformité et de la compatibilité des règlements intérieurs de la Chambre des Députés et de la Chambre des Conseillers avec la Constitution, ainsi que de la régularité des élections présidentielle et législatives et des opérations de référendum.

      Toutes ces importantes réformes politiques ont traduit clairement la ferme conviction du président Ben Ali qu’il n’est point de place, en Tunisie, pour l’opinion unique, ni pour la pensée unique ou la couleur unique, et que les partis, qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition, sont une partie intégrante de l’équation démocratique.

      Ainsi, les études menées en vue d’analyser la pertinence de ces réformes ont toutes prouvés qu’elles étaient toujours fondées sur la prospection et qu’elles allaient de pair avec les développements qui interviennent dans la société. En effet, autant la société progressait, autant la vie politique se développait, aux plans structurel et législatif et dans la pratique.

      Les observateurs et analystes témoignent, à cet égard, de l’approche rationnelle et graduelle empruntée par la Tunisie, dans ce domaine, une approche qui a donné la preuve de son efficacité, dès lors qu’elle a épargné à la Tunisie de sombrer dans les errements politiques, connus par plusieurs pays qui ont tenté de se débarrasser de l’hégémonie du parti unique et lâché la bride aux libertés, sans restrictions aucunes, mais n’ont glané que le chaos politique.

    • Des mégaprojets pour accélérer le développement du pays

      Les chantiers mis en route pour réaliser une dizaine de mégaprojets ont bien progressé, en 2008.

      Ces projets, d’une nouvelle génération, mobiliseront des investissements de plus de 50 milliards de dollars. Ils ont pour objectif de contribuer à la création des conditions d’une croissance plus rapide et plus soutenue.

      L’enjeu est de taille lorsqu’on sait que la Tunisie est appelée à réaliser, sur dix ans, un taux de croissance annuel de plus de 6%, à créer, durant cette même période, un million d’emplois et à doubler le pouvoir d’achat pour le porter à 8000 dinars

      Ces mégaprojets, qui se répartissent en cinq catégories, répondent à des priorités nationales en matière de création d’emplois, d’autosuffisance énergétique, d’extension du réseau autoroutier, de sauvegarde de l’environnement, de promotion de la culture et de conversion de Tunis en hub financier international.

      De nouvelles villes

      Les projets touristico-immobiliers ont pour point commun une vocation immobilière mais diffèrent par la spécificité de leurs produits. Chaque projet a pour mission de développer un produit bien déterminé.

      La Tunisie, site de production international et destination touristique confirmée, intéresse désormais plusieurs investisseurs immobiliers des pays du Golfe, de l’Europe et de l’Asie.

      De nouvelles villes sont en construction sur une superficie globale de 2700 hectares. Parmi ces mégaprojets figurent trois projets prioritaires, dirigés par de grands groupes émiratis, qui sont en cours de réalisation. Il y a, tout d’abord, la cité du siècle, baptisée “La porte de la Méditerranée” du groupe émirati Sama Dubai.

      Les travaux de réalisation de la première tranche du projet de cette ville qui accueillera environ 350 mille habitants, viennent de démarrer et les bureaux de vente sur plan sont ouverts depuis fin octobre dernier

      Sama Dubaï, société internationale de promotion immobilière et d’investissement relevant de Dubaï Holding, qui pilote le projet, a obtenu, en juillet 2008, l’approbation par le gouvernement tunisien du plan d’aménagement de la nouvelle ville.

      Cette cité comprendra des groupements immobiliers et commerciaux, et des activités de services pour à terme devenir une “plateforme internationale de services et d’affaires”

      Le projet, qui coutera 25 milliards de dollars sera réalisé, en 14 étapes, sur les Berges-Sud du lac de Tunis.

      La première tranche a démarré, fin septembre 2008, autour de l’ancien port de Tunis. Elle consistera en la construction, sur une période allant de 4 à 5 ans au maximum, de 16 buildings d’une valeur globale de 1,3 milliard de dollars, entièrement, à la charge de Sama Dubaï.

      La clientèle ciblée est universelle et devrait toucher les différentes catégories sociales. Cette clientèle peut être de Tunisie, du bassin méditerranéen et maghrébin, et du reste du monde et surtout des pays du golfe. Les étrangers peuvent acquérir des biens immobiliers sans avoir à en demander l’autorisation au gouvernement tunisien qui sera, néanmoins, tenu informé de toute transaction.

      S’agissant de l’emploi, la priorité sera accordée, aux ressources locales “autant que possible”. Concernant le financement du projet dont le coût est estimé à 25 milliards de dollars, il ne sera pas assuré, dans sa totalité, par Sama Dubaï mais aussi par d’autres investisseurs probablement locaux ou étrangers. Ces derniers seront traités selon un ordre de priorité.

      Le deuxième mégaprojet, à savoir “Sports City”, sera réalisé par l’homme d’affaires émirati Abou Khater, sur les Berges Nord du Lac de Tunis. Il s’agit d’une grande cité sportive, composée de neuf centres sportifs de formation. Le complexe s’étendra sur 255 hectares et sera découpé en trois zones.

      Une première zone de 36 hectares sera consacrée à la formation de jeunes sportifs tunisiens et étrangers, alors qu’une deuxième zone de 100 hectares sera réservée exclusivement à l’aménagement d’un terrain de golf de 18 trous. Elle comptera également un complexe immobilier, une académie de golf et un Club House.

      Dans la troisième zone, qui sera aménagée sur une superficie de 120 hectares, des unités hôtelières de luxe, des résidences, des centres commerciaux, des aires de jeux, des écoles privées et des cliniques privées, seront érigés.

      Ce complexe représente un investissement estimé à 5 milliards de dollars. Le groupe émirati a entamé, en 2008, une campagne de recrutement de compétences tunisiennes

      Le troisième mégaprojet touristico-immobilier n’est autre que “Bled El Ward” (la ville des roses) du groupe émirati “Al Maabar”. Ce projet sera réalisé autour de la Sebkha de l’Ariana et aux confins de la Soukra.

      Cette nouvelle ville dont les travaux de réalisation ont déjà démarré se propose, avec ses futurs canaux, de rivaliser avec Venise et Amsterdam. Elle couvrira une superficie de 5000 hectares, dont 2600 hectares de plan d’eau, et mobilisera des investissements de l’ordre de 10 milliards de dollars.

      “Bled El Ward” comprendra une cité de santé de classe internationale, des résidences, des espaces touristiques, de loisirs, de commerce et de sport, ainsi que des parcs et des espaces verts.

      D’autres projets touristico-immobiliers importants sont annoncés en Tunisie. Il s’agit du projet touristique écologique du groupe italien “Preatoni” qui sera réalisé dans la ville de Hergla, située au Nord-Ouest de la Tunisie, par le groupe émirati “Emaar”.

      Au nombre de ces projets figurent, l’aéroport et le port en eau profonde d’Enfidha, le pont de Radès-La Goulette et l’extension des réseaux ferroviaire et autoroutier.

      L’aéroport international d’Enfidha qui aura, une fois les travaux parachevés, une capacité d’accueil de plus de 20 millions de voyageurs, est actuellement en cours de construction sur une superficie de 5700 hectares.

      Le groupe turc TAV, Airport Holding Co, a été sélectionné au terme d’un appel d’offres international, pour construire, financer et exploiter, quarante années durant, la concession de l’aéroport d’Enfidha et de celui de Monastir.

      Le projet du pont de Radès-La Goulette est, pour sa part, cofinancé par la Tunisie et le Japon moyennant un investissement global estimé à 141 millions de dinars. Les travaux de construction de ce pont, qui ont démarré en ao t 2004, sont pratiquement achevés. Ces travaux portent sur une distance de 14,65 Km, dont 12,65 Km de routes urbaines à 2×2 voies, en plus des ouvrages d’art dont un pont haubané.

      L’objectif du projet est d’aménager une liaison permanente, rapide et directe entre les banlieues Nord et Sud de la capitale. Ce projet permettra également de décongestionner le trafic routier, au niveau des entrées Nord de la capitale et des villes du Kram et de La Goulette, et d’établir une liaison entre les ports de Radès, La Goulette et la voierie structurante.

      Pour ce qui est du Port en eau profonde d’Enfidha, un appel d’offres international pour la réalisation de cet ouvrage est lancé. Quelques 8 sociétés internationales, parmi les plus connues dans le domaine du transport maritime, ont manifesté leur intérêt pour ce projet

      Le bureau d’études hollandais “Royal Has-Koning” est chargé, avec le concours d’un partenaire tunisien Development Consultants (IDC), de l’étude de faisabilité technique du projet.

      Les travaux d’aménagement, qui devront démarrer d’ici fin 2008, prévoient la construction d’un port en eau profonde et d’une zone d’activités logistiques, s’étendant sur 3000 hectares, qui devraient offrir des services de transport maritime des marchandises de qualité et au moindre coût, tout en tenant compte des critères de sécurité et de la préservation de l’environnement.

      Ce port, qui sera cédé selon la technique de concession (50 ans non renouvelables) pour un co t global de 1400 millions d’Euros, sera doté, dans une première étape, de 800 mètres de quai et, dans une seconde étape, de 1,5 km de quai.

      Le réseau autoroutier du pays sera étendu de 220 kms. En 2008, le réseau a été renforcé par l’aménagement du nouveau tronçon autoroutier de M’Saken-Sfax d’une longueur de 98 kms.

      Il intervient après l’ouverture, en juillet 2005, de l’autoroute Tunis-Medjez El Bab-Oued Zarga et porte, ainsi, le réseau autoroutier à 364 km. Aujourd’hui, la Tunisie dispose d’autoroutes réparties en trois tronçons Tunis-Sfax sur 238 kms, Tunis-Bizerte sur 53 km et Tunis-Oued Zarga via Medjez El Bab sur 67 Km.

      Une fois réalisé dans sa totalité, soit sur une longueur de 850 kms, vers 2016, cette autoroute sera raccordé, dans les délais, au mégaprojet autoroutier régional, à savoir “la Transmaghrébine”, qui sera d’une longueur de 7000 kms.

      Energie : Raffinerie et centrales électriques de seconde génération

      Trois mégaprojets méritent d’être signalés: il y a d’abord la centrale électrique tuniso-italienne (1200 mégawatts) qui sera réalisée, à Haouaria et qui a été confiée à la société Tunisienne de l’électricité et du Gaz (STEG) et à l’Entreprise Italienne de transport d’électricité (TERNA) qui ont déjà fixé le calendrier d’exécution. D’un coût de 2 milliards d’Euros (près de 4 millions de dinars), le projet a pour objectif d’assurer l’échange de l’énergie électrique entre les deux pays, de maîtriser le coot sur le marché énergétique et de renforcer les réseaux tunisien et italien.

      Le deuxième mégaprojet, en cours de réalisation, consiste en la construction d’une seconde raffinerie à Skhira. Le marché a été remporté par Qatar Pétroleum International (QPI). Cette nouvelle raffinerie devrait être opérationnelle en 2010. La compagnie qatarie bénéficiera, également, de son exploitation, durant 30 ans. Coût du projet, 2 milliards de dinars.

      Le projet consiste, en effet, en la construction d’une raffinerie de pétrole, d’une capacité journalière de 120 mille barils au minimum, soit 6 millions de tonnes de pétrole raffiné, avec toutes ses composantes, à savoir des unités de traitement et de raffinage, des bâtiments administratifs, magasins, ateliers, routes, parkings et clôtures de sécurité, et ce dans le site du terminal pétrolier de la Skhira.

      Toujours au rayon de l’énergie, il est à signaler la centrale électrique de Ghannouch. Ce marché a été remporté par le Groupe français Alstom. Le contrat, clé en main, a été signé, début juillet 2008 avec la société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG). La centrale, totalement intégrée, à cycle combiné, aura une capacité de 400 MW. Le montant du contrat s’élève à 335 millions d’Euros (environ 616,4 millions de dinars).

      Le Port Financier de Tunis, qui a fait l’objet, en juillet 2008, d’un projet de loi, adopté par le parlement, est un mégaprojet de développement économique, promu par la “Gulf Finance”, banque islamique leader dans la région du Golfe. Il s’agit du premier centre financier offshore d’Afrique du Nord.

      Ce projet, dont le montant d’investissement s’élève à 3 milliards de dollars, s’étendra sur 450 hectares dans la Zone de Hassiène à Raoued (Nord de Tunis). Il comprendra un “Center”, un centre d’investissement bancaire et de conseil, un centre d’assurances et un centre de transactions.

      A ceci s’ajouteront une “marina” et un complexe commercial et résidentiel. Les travaux devraient s’achever en 2010.

      Le projet du Port Financier de Tunis permettra de hisser la Tunisie au rang de “hub financier régional ».

      Doté d’une infrastructure moderne et futuriste, il intégrera la sphère financière internationale et permettra au pays d’accroître sa notoriété financière en développant des services financiers offshore de pointe.

      Le port aura pour composantes : une marina, un complexe commercial et résidentiel de villas, des locaux commerciaux et des bureaux professionnels, un golf et un stade. Le projet comprend également une “Business School” de classe internationale. Il s’agit, en fait, d’un projet d’université étrangère qui sera implantée en Tunisie, après son approbation par décret, promulgué, au début du mois d’aout écoulé.

      Il y a le projet Taparura à Sfax qui a pour vocation de réconcilier les sfaxiens avec la mer. Il s’agit de dépolluer la côte-Nord de Sfax, sur une longueur de 3 kilomètres et à gagner sur la mer une superficie égale à une fois et demie la superficie de Sfax-El Jadida et à 3 fois la superficie de la médina.

      Les travaux, qui sont actuellement à un stade assez avancés (plus de 80%), consistent à extraire 6 millions de m3 de sable de la mer et à apporter 1 million de m3 de sable de terre, pour remblayer une partie de la côte et, partant, rendre la plage profonde propre à la baignade. Selon les projections, les Sfaxiens pourront, dans exactement neuf mois, se baigner et faire leurs randonnées piétonnes, du côté de Taparura. Le phosphogypse, matière non biodégradable qui s’est accumulé dans cette zone des années durant, sera isolé et contenu sous une chape de béton, puis recouvert d’un immense espace vert

      La Banque européenne d’investissement (BEI) contribue au financement de ce projet à hauteur de 34 millions d’Euros, soit environ 52 millions de dinars.

      L’autre mégaprojet à vocation écologique sera réalisé à Gabès. Ce projet concerne l’évacuation et la mise en terril contrôlé des déchets du phosphogypse rejetés par les industries chimiques dans le golfe de Gabès. La BEI cofinance ce projet à hauteur de 54 millions d’Euros pour dépolluer le golfe de Gabès

      La Cité de la culture, un des plus grands centres culturels du bassin méditerranéen

      La culture n’est pas occultée. Une grande maison de la culture sera, en effet, édifiée à Tunis. Il s’agit du plus grand centre culturel du pays et de la région.

      Cette maison est déjà visible au niveau de l’avenue Mohamed V de la capitale. Cet édifice prométhéen est tout simplement imposant. Erigée sur une superficie de 9 hectares, cette grande réalisation architecturale et culturelle, dont le coût est estimé à 70 millions de dinars, comportera un ensemble de spectacles scéniques, dont un Opéra de 1800 places, une salle de théâtre expérimental de 300 places et 7 studios de production de musique, de théâtre et de danse. Le projet est réalisé par l’entreprise tchèque “Geosan ».

      La cité, composée d’une médiathèque, d’une galerie d’art et d’exposition, de locaux dédiés aux commerces en rapport avec la culture, ainsi que d’un musée des civilisations, sera réalisée en deux tranches. La première sur une superficie de 48836 m2 et la deuxième sur 22000 m2. cette dernière inclut essentiellement un musée national des civilisations. Le projet a démarré en février 2006.

      Les travaux devraient durer 900 jours. Cette grande réalisation se développera autour de cinq thématiques différentes retraçant l’histoire de la Tunisie. Il s’agit d’un musée sans collections, ni pièces authentiques, où le visiteur devrait pouvoir voyager à travers une scénographie muséologique basée sur des moyens audiovisuels et informatiques

      Au-delà de cet état des lieux, la Tunisie représente, aujourd’hui, un véritable chantier à ciel ouvert. Partout, des mégaprojets sont mis en route. Un triple objectif est recherché. Le premier vise à booster l’activité économique et à accroître l’attractivité du pays, le second à créer des emplois tandis que le troisième tend à convertir les grandes villes du pays en mégapoles capables de rivaliser avec des métropoles méditerranéennes, telles que Marseille, Rome et Barcelone.



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    - Samedi 1 Novembre 2008 -

    • Le président Ben Ali honore Cheikh Kameleddine Jaiet et décide la nomination d’un nouveau Mufti de la République

    Le président Zine El Abidine Ben Ali a, en le recevant vendredi matin, honoré Cheikh Kameleddine Jaiet, Mufti de la République, en lui décernant le Grand cordon de l’Ordre du 7 novembre, en signe de considération à sa compétence et à ses efforts au service des affaires de la religion islamique et en hommage à sa contribution, à l’ère du changement, à l’élévation de la place des rites de la sublime religion et à la diffusion de ses vertus généreuses et ses nobles valeurs.

    Cheikh Kameleddine Jaiet a exprimé ses remerciements et sa gratitude au président de la République pour le soutien et le respect qu’il lui a accordés tout au long de sa mission et la sollicitude renouvelée et continue dont il a bénéficié malgré son incapacité à poursuivre l’exercice de ses fonctions en tant que Mufti de la République pour des raisons de santé.

    Le président Zine El Abidine Ben Ali a, par ailleurs, décidé la nomination de Cheikh Othmane Bettikh, Mufti de la République, annonce le porte-parole officiel de la Présidence de la République.

    • Le Premier ministre reçoit les ambassadeurs d’Algérie et du Sultanat d’Oman à Tunis

    Renforcer la coopération bilatérale

    M. Mohamed Ghannouchi, Premier ministre, a reçu, samedi, au Palais du gouvernement à la Kasbah, successivement, MM. Youssef Youssefi, ambassadeur d’Algérie et Hussein Ben Amor Ben Abdallah, ambassadeur du Sultanat d’Oman, à Tunis.

    Les deux rencontres ont été l’occasion de passer en revue les relations établies entre la Tunisie et ces deux pays frères, et les efforts déployés en vue de renforcer la coopération bilatérale et d’en diversifier les domaines, en consécration des aspirations communes.

    • Examen de la coopération parlementaire tuniso-jordanienne

    M. Foued Mebazaa, président de la Chambre des Députés a reçu, samedi matin , au Palais de Bardo, M. Tahar Masri, ancien premier ministre et membre de la Chambre des notables du Royaume de Jordanie, venu lui rendre une visite de courtoisie à l’occasion de sa participation aux travaux du symposium international, organisé par le Rassemblement Constitutionnel Démocratique(RCD) à l’occasion de l’anniversaire du changement.

    L’entretien a porté sur les relations entre les institutions parlementaires des deux pays et l’importance de l’échange des expériences et des expertises parlementaires pour la promotion de la coopération et la diversification de ses domaines sur le plan bilatéral et multilatéral.

    La rencontre a, également, permis d’échanger les points de vue au sujet des questions d’intérêt commun, tout particulièrement, la situation au Moyen-Orient.

    • Tunisie-Italie:Efforts conjoints pour rationaliser l’exploitation halieutique

    M.Abdessalem Mansour, ministre de l’Agriculture et des ressources hydrauliques, s’est entretenu, samedi, à Tunis, avec M.Adolfo Urso secrétaire d’Etat italien chargé du commerce international et de l’internationalisation, actuellement en visite de travail en Tunisie.

    L’entretien a porté sur l’état de réalisation du programme tuniso-italien de coopération bilatérale dans les domaines halieutique, de l’industrie de la pêche, de la sauvegarde de l’environnement marin et du patrimoine halieutique.

    Tunisiens et italiens ont convenu de donner la priorité à la rationalisation de l’utilisation des ressources de la pêche et la préparation des programmes communs de gestion afin de choisir les meilleurs périodes pour l’arrêt biologique et trouver les fonds nécessaires pour dédommager les opérateurs pendant ces périodes.

    Ils ont mis l’accent sur l’importance de l’élaboration des études nécessaires aux fins de garantir la pérennité des métiers de la mer et d’assurer la sécurité maritime. Il s’agit également d’identifier les sites dans les eaux tunisiennes destinés à abriter des activités aquacoles et des projets de valorisation du produit de la pêche.

    M.Abdessalem Mansour a mis l’accent sur l’importance de poursuivre la concrétisation des projets de coopération déjà établis entre les deux pays et de tirer profit des opportunités d’investissement dans le secteur prioritaire de l’agroalimentaire et de la pêche, l’objectif étant d’établir un échéancier pour garantir leur financement et leur concrétisation.

    Le ministre a mis en relief les opportunités de partenariat tuniso-italien en matière d’exploitation, de transformation et d’exportation notamment de l’huile d’olive et des produits de la pêche.

    De son côté, M.Urso a exprimé sa satisfaction du niveau de la coopération bilatérale notamment dans le secteur de la pêche et la disposition de son pays à consolider le partenariat en donnant la priorité à des créneaux de coopération bien déterminés.

    • BIAT : une nouvelle stratégie pour développer son rendement

    La BIAT a adopté une nouvelle stratégie (2008/2012), visant principalement l’amélioration de sa rentabilité à travers une organisation efficace de ses structures et une gestion efficiente de ses risques, a indiqué vendredi M. Slaheddine Ladjimi, directeur général de la banque.

    Il a affirmé dans une rencontre d’information tenue hier, au siège de la BIAT, que le coefficient d’exploitation devra être ramené de 60 pc en 2007 à 50 pc en 2012.

    De même, le taux des dettes classées sera réduit de 9 pc à 13 pc.

    Deux axes stratégiques ont été identifiés pour développer la rentabilité de la banque dans les prochaines années, selon les responsables de l’UBCI, à savoir, consolider la position concurrentielle de la banque sur tous ses marchés cibles et devenir la référence du marché en terme d’excellence opérationnelle.

    Tous ces leviers doivent permettre à la BIAT de renforcer sa position sur son marché, tout en poursuivant son développement à l’international (présence à Paris et à Tripoli, demande de licence de banque récemment déposée en Algérie).

    Au terme du premier semestre 2008, la BIAT est devenue la première banque de la place en matière de total bilan : 5207 millions de dinars (MD), correspondant à une croissance de plus de 15,3 pc par rapport au niveau atteint fin juin 2007.

    Cette performance vient s’ajouter à celle de premier rang en dépôts et en PNB depuis 2001. Les dépôts ont atteint 4472,6 MD en 2008, progressant de 18,3 pc par rapport à l’année dernière.

    Le PNB a cru à 125,3 MD (+ 13,8 pc) et les crédits bruts à la clientèle ont atteint 3249,6 MD (+10,4 pc).

    • “Cinecittà”, ou “7 Avenue Habib Bourguiba”, une nouvelle production cinématographique tunisienne pour le grand écran

    Les difficultés notamment budgétaires que rencontrent les créateurs dans le domaine du cinéma, le besoin d’aide à la production, la diminution des salles de cinéma et l’avenir de l’image sont autant d’interrogations qui font l’objet de réflexion et de débats.

    Aux yeux des créateurs eux mêmes qui vivent ce “malaise”, cette situation devient source d’inspiration pour faire un film, à la manière de “Cinécitta”.

    Finalement prêt, “Cincecittà ou “7 Avenue Habib Bourguiba” a été projeté vendredi, en avant-première, tard dans la soirée, sur grand écran à Tunis.

    La fête était double dès lors que sa projection coïncide avec les noces de la biennale du Septième art.

    La caméra tourne. Gros plan: Chahine hurle en répétant la même phrase “Je veux tourner un film?! Une passion qui se transforme en une obsession. Et il fait un rêve: il dévalise une banque, en compagnie de ses deux complices, Youssef et Hmaid. Parce que le souci du trio -réalisateur, scénariste et producteur- réside dans l’aide financière à la production.

    Une idée originale, présentée par Brahim Letaief qui a écrit et réalisé ce long métrage, pour exposer, dans le genre fiction et comédie -non forcée- les rêves de tous les acteurs dans le cinéma pour tourner un film 35 mm.

    Sur cette toile de fond humoristique, des clins d’œil sont faits et des hommages rendus - à travers le choix des prénoms des personnages- à Youssef Chahine et Ahmed Bahaeddine Attia.

    Le Choix des costumes et de la musique filmique renvoient à l’époque néo-réaliste du cinéma italien dont le réalisateur est fortement influencé. D’ailleurs, le titre “Cinecittà” rappelle le grand complexe des studios cinématographiques italiens de Rome.

    Mais pourquoi le titre en arabe “7 Avenue Habib Bourguiba”? Les raisons prêtent à lecture, c’est sur cette avenue que la scène de la Fontaine de Trévi dans Dolce Vita (œuvre de Fellini) est filmée dans le long métrage tunisien, à la fontaine du Centre ville.

    C’est aussi sur cette même artère du centre ville que se dressait l’ancienne salle “Studio 38″ transformée en un centre commercial, ce qui implique une réflexion sur le destin des salles de cinéma.

    D’une durée de 80 mn, le film a réuni plusieurs acteurs de générations différentes dont, à titre indicatif, Raouf Ben Amor, Mohamed Kouka, Fethi Haddaoui, Mohamed Ali Nahdi, Mohamed Ali Ben Jomaa, Jamel Sassi, Abdelmonom Chouaiat, Dorra Zarrouk, Jaafar el Guesmi, Jamel El Maddani…

    Ce film est le premier long métrage de Brahim Letaief, producteur de la série “Dix courts, dix regards” qui a été projeté vendredi au théâtre municipal, dans le cadre de la section panorama tunisien à l’occasion des journées cinématographiques de Carthage dont la 22ème session, qui a été ouverte le 25 octobre, prendra fin ce soir. En attendant le palmarès officiel.

    Evolution de la coopération tuniso-italienne dans les domaines de l’énergie et de l’industrie

    L’avancement des divers projets mixtes et en particulier, le projet d’interconnexion électrique et le programme d’action engagé par les sociétés concernées, en vue de concrétiser ce projet dans les meilleures conditions, a été au centre de l’entretien qu’a eu samedi, M. Abdelaziz Rassaa, secrétaire d’Etat chargé de l’Energie renouvelable et des Industries alimentaires, au siège du département, avec M. Adolfo Urso, secrétaire d’Etat italien au Commerce extérieur.

    Les deux parties ont passé en revue l’évolution de la coopération tuniso-italienne dans les domaines de l’énergie et de l’industrie ainsi que les nouvelles opportunités offertes pour diversifier cette coopération et identifier de nouveaux créneaux pour le partenariat économique.

    Au cours de cet entretien, auquel ont pris part l’ambassadeur d’Italie à Tunis, ainsi que les membres de la délégation italienne, M. Rassaa a mis en exergue l’importance de la coopération tuniso-italienne particulièrement dans le secteur de l’énergie, lequel se traduit par une intense activité dans les divers domaines de l’exploration et de la production pétrolières et gazière.

    M. Urso a indiqué, de son côté, que cette visite reflète la volonté de l’Italie de promouvoir davantage ses relations de partenariat avec la Tunisie. Il a exposé, à cet effet, les perspectives de la coopération énergétique et les nouvelles opportunités qui s’offrent au partenariat tuniso-italien, notamment dans le domaine des énergies renouvelables.

    • Signature d’un mémorandum d’entente entre la Tunisie et la Corée

    Un mémorandum d’entente a été signé entre la Tunisie et la Corée, en matière de conclusion de marchés publics par voie électronique.

    La signature de ce mémorandum intervient en marge de la 2éme conférence ministérielle pour la coopération économique entre la Corée du sud et l’Afrique, “KOAFEC 2008 ” organisée du 28 au 31 octobre 2008 à Séoul par la Banque Africaine de Développement (BAD), avec le concours du ministère coréen de l’économie et des finances et la banque de l’import/export de la Corée “l’EXIMBANK”.

    Placée sur le thème “Impulser la coopération entre la Corée et l’Afrique”, cette conférence a pour objectif d’identifier les moyens de renforcer la coopération entre les deux parties, à travers le financement de projets de développement en Afrique, intéressant essentiellement, l’infrastructure de base, les technologies de l’information et de communication, le développement des ressources humaines et le développement rural.

    Une délégation tunisienne conduite par M.Nouri Jouini, ministre du développement et de la coopération internationale a pris part à cette conférence au cours de laquelle une intervention a été présentée aux représentants du secteur privé sur le climat d’investissement en Tunisie. L’accent a été mis sur l’évolution de l’économie tunisienne et les opportunités qu’offre le pays en matière d’investissement et de partenariat.

    En marge de la conférence, M. Jouini s’est entretenu avec Man-Soo Kang, ministre de l’économie et des finances sur les moyens de développer et de diversifier la coopération bilatérale alors que les deux pays se préparent à célébrer le 40éme anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques.

    Le ministre ainsi que la délégation qui l’accompagne ont tenu une série de rencontres d’affaires avec plusieurs hauts responsables et chefs de grandes entreprises coréens dans l’objectif de renforcer les opportunités de partenariat et d’attirer davantage d’investissements coréens vers la Tunisie.


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