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Par natetwaj le 25 Novembre 2008 à 18:18
News
- Mardi 25 Novembre 2008 -Le président Ben Ali reçoit le président du Comité supérieur des droits de l’Homme et des libertés fondamentales
Le président Zine El Abidine Ben Ali s’est intéressé, en recevant, mardi en fin de matinée, M. Moncer Rouissi, président du Comité supérieur des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, à l’activité du Comité dans le contexte de l’application de la loi de juin 2008 destinée à renforcer son rôle et élargir ses prérogatives.
Le chef de l’Etat a recommandé de parachever les mesures relatives à la concrétisation des dispositions de cette loi afin que le Comité occupe la place qu’il mérite au double plan national et international.
D’autre part, M. Moncer Rouissi a présenté au président de la République le rapport final de la consultation nationale sur l’emploi dont l’organisation a été ordonnée par le chef de l’Etat et qui a été couronnée par la conférence nationale sur l’emploi.
La Banque Mondiale salue les efforts de la Tunisie en matière d’ Enseignement supérieur
M. Lahzar Bououni, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie, a reçu mardi à Tunis, une délégation de la Banque Mondiale conduite par M. Steen Jorgensen, responsable du département des ressources humaines à la Banque Mondiale.
L’entretien a porté sur les perspectives de la coopération entre la Tunisie et la Banque Mondiale dans le domaine de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique notamment en ce qui concerne les volets relatifs aux systèmes d’évaluation et de la qualité, à l’enracinement de la culture de l’entreprise, au renforcement des filières répondant aux besoins du marché de l’emploi ainsi qu’aux reformes visant la conformité des programmes universitaires aux critères internationaux.
Les membres de la délégation mondiale ont salué les efforts déployés par la Tunisie à travers les reformes engagées qui ont englobé les secteurs de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, citant l’adoption du système LMD et les mécanismes destinés à permettre à l’université de s’ouvrir sur son environnement ainsi que les incitations visant à encourager les diplômés à créer leur propre entreprise, outre le renforcement des filières prometteuses qui répondent aux besoins du marché de l’emploi.
”Les succès enregistrés par la Tunisie dans ces domaines incitent la banque mondiale à renforcer davantage la coopération avec votre pays a déclaré M.Jorgensen” au cours de l’entretien.
De son côté, M. Lazhar Bououni, a indiqué que l’opinion positive que porte la banque mondiale sur les réformes initiées par le président Zine El Abidine Ben Ali dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, est de nature à encourager le ministère de tutelle à poursuivre ses actions à travers notamment la diversification des filières, le renforcement du Master professionnel ainsi que l’organisation de stages de formation pratique en faveur des étudiants de manière à intégrer le plus grand nombre de diplômés au marché du travail.
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Par natetwaj le 20 Novembre 2008 à 19:26
News
- Jeudi 20 Novembre 2008 -
- Deuxième entretien Ben Ali-De Kirchner : Les perspectives de promotion de la coopération bilatérale à l’examen
Un deuxième entretien a eu lieu, mercredi, en fin de matinée, entre le Président Zine El Abidine Ben Ali et Mme Cristina Fernandez De Kirchner, Présidente de la République d’Argentine.
L’entretien a été l’occasion de passer en revue les perspectives de promotion de la coopération bilatérale et les moyens de hisser les relations tuniso-argentines au plus haut niveau.
Il a, également, permis d’examiner les grandes questions régionales et internationales.
Le porte-parole officiel de la présidence de la République a précisé que le deuxième entretien entre le président Ben Ali et la présidente De Kirchner a porté, notamment, sur l’examen des moyens susceptibles d’impulser la coopération bilatérale, en particulier dans le domaine des échanges commerciaux, en vue de les intensifier et de les diversifier, ainsi que dans le secteur agricole, eu égard aux ressources dont bénéficient les deux pays dans ce domaine, et aux possibilités de les mettre à profit à travers les accords signés, dans ce cadre, entre les deux parties.
Les deux chefs d’Etat ont souligné, à ce propos, l’importance d’assurer le suivi de la concrétisation de ces accords et d’inciter les hommes d’affaires des deux pays à intensifier les échanges de visites et de rencontres, et à exploiter toutes les opportunités qui se présentent pour lancer des projets conjoints en vue de réaliser les objectifs escomptés de la coopération bilatérale.
L’entretien a également porté sur les questions de l’heure, relatives notamment aux derniers développements au Proche-Orient, en Irak et sur le continent africain.
Les présidents Ben Ali et De Kirchner ont réitéré l’intérêt accordé par les deux pays à la coopération multilatérale, en particulier entre les groupements régionaux, insistant sur la nécessité de consolider la concertation et la coordination au sujet des questions internationales d’intérêt commun.
La présidente argentine a exprimé ses remerciements et sa considération au chef de l’Etat pour l’avoir invitée à effectuer sa première visite en Tunisie et à prendre connaissance des différents aspects de son développement.
Mme De Kirchner a adressé, de son côté, une invitation au président Ben Ali pour une visite en Argentine, invitation dont s’est félicité le chef de l’Etat et dont la date sera fixée ultérieurement.
- Le premier ministre donne une conférence sur l’économie tunisienne dans le cadre du “Forum Nueva Economia”
L’économie tunisienne est une économie saine et stable, c’est une économie qui résiste à la crise économique internationale , a affirmé M. Mohamed Ghannouchi, premier ministre, dans une conférence qu’il a donnée, jeudi matin, à Madrid, dans le cadre du “Forum Nueva Economia”, en marge de la 7e session de la réunion tuniso-espagnole de haut niveau.
M. Ghannouchi a souligné que l’économie tunisienne se trouve sur une courbe ascendante, dès lors que la croissance a été de l’ordre de 5,7 % par an pour les deux dernières années et qu’elle aspire à maintenir le cap d’une croissance de 5% à l’horizon 2009, un taux de croissance prévu par le Fonds monétaire international pour les pays émergents dont la Tunisie fait partie.
Evoquant la crise économique internationale qui secoue aujourd’hui le monde, le premier ministre a indiqué que la Tunisie essaye de surmonter les retombées de cette crise grâce à une politique volontariste en matière d’amélioration de la compétitivité, de renforcement de l’infrastructure et des investissements, et de la valorisation des ressources humaines.
Le premier ministre a, en outre, affirmé que la Tunisie a trois préoccupations majeures, en l’occurrence la réalisation d’une forte croissance pour accélérer la création de nouvelles sources d’emploi, la consolidation de l’intégration de l’économie tunisienne dans l’espace euro-méditerranéen et le renforcement du progrès social, à travers la promotion du niveau de vie des citoyens et grâce à une croissance qui a profité à l’ensemble de la population tunisienne, dont 80% appartiennent à la classe moyenne, ce qui constitue pour la Tunisie un facteur de progrès et de stabilité.
Il a, par ailleurs, fait observer que la Tunisie accorde une importance capitale au raffermissement de ses partenariats, notamment avec les pays de l’Union européenne et, tout particulièrement, avec l’Espagne qui figure au premier rang de ces pays, et ce, pour plusieurs considérations d’ordre géographique, historique, sociologique et économique.
L’Espagne, a-t-il ajouté, est un partenaire solide qui se veut le 4ème client de la Tunisie , son 4ème fournisseur, son 6ème investisseur et son 8ème émetteur de touristes, relevant l’existence d’un réel potentiel pour une croissance encore plus rapide avec l’Espagne. Il a, toutefois, indiqué que les échanges et investissements espagnols en Tunisie restent en deçà des aspirations et qu’il est impératif d’encourager davantage les hommes d’affaires tant espagnols que tunisiens à tisser des relations de partenariat mutuellement profitable dans le cadre d’une approche gagnants-gagnants.
Il a, à cet égard, précisé que la Tunisie offre de grands avantages en termes d’investissement,avec des coûts de production plus faibles et plus compétitifs, et une main-d’œuvre qualifiée, appelant les hommes d’affaires à investir en Tunisie eu égard aux opportunités qu’elle offre, avec les grands projets engagés par la Tunisie et ceux programmés, dont notamment la mise en place de 3 centrales électriques et l’aménagement d’un réseau ferroviaire rapide, ceci outre un programme touristique et immobilier important déjà engagé avec des pays du Golfe, qui concerne l’aménagement de 2700 hectares pour un coût global de l’ordre de 30 milliards de dollars, ce qui offre de larges opportunités aux investisseurs espagnols.
Dans ce contexte, le premier ministre a réaffirmé la volonté sincère qui anime la direction tunisienne d’aller de l’avant dans le sens de la réalisation d’un surcroît de développement et de la mise en place d’une société tournée vers la modernité et qui s’intègre de plus en plus dans l’espace euro-méditerranéen.
Il a, à ce propos, souligné l’attachement du président Zine El Abidine Ben Ali à renforcer les relations de la Tunisie avec l’espace euro-méditerranéen et tout particulièrement avec l’Espagne avec laquelle la Tunisie est liée par un accord d’amitié, de bon voisinage et de coopération.
Grâce à son leadership, la Tunisie retrouve aujourd’hui la plénitude de ses moyens, a-t-il déclaré, affirmant qu’elle entretient des relations excellentes avec l’ensemble de ses voisins, encourage toute initiative tendant à instaurer un partenariat durable et est toujours à la disposition des opérateurs économiques étrangers pour les aider à investir en Tunisie.
M. Mohamed Ghannouchi était arrivé, jeudi matin, à Madrid, à la tête de la délégation tunisienne devant participer à la réunion tuniso-espagnole de Haut niveau.
- Septième session de la réunion tuniso-espagnole de Haut Niveau, à Madrid : Convergence des vues sur les questions bilatérales, régionales et multilatérales
La 7e session de la réunion tuniso-espagnole de Haut Niveau s’est tenue, jeudi, en fin de matinée, au siège du Gouvernement espagnol à Madrid.
Les délégations tunisienne et espagnole étaient présidées, respectivement par M. Mohamed Ghannouchi, premier ministre et M. José Luis Rodriguez Zapatero, chef du Gouvernement espagnol.
La délégation tunisienne était composée du ministre du Développement et de la coopération internationale, du ministre de la Santé publique et du secrétaire d’Etat, chargé des Affaires maghrébines, arabes et africaines.
De son côté, la délégation espagnole comprenait le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, le ministre de l’industrie, du tourisme et du commerce, et la ministre de la santé et de la consommation.
MM. Mohamed Ghannouchi, premier ministre et M. José Luis Zapatero, chef du Gouvernement espagnol ont eu un entretien qui a été l’occasion de passer en revue l’évolution des relations entre les deux pays et les moyens de les consolider davantage dans les différents secteurs.
L’entretien a été également l’occasion de faire un tour d’horizon des questions régionales et internationales d’intérêt commun.
Parallèlement se sont tenues les rencontres sectorielles dans le cadre de cette 7e session de la réunion de haut niveau.
Une séance de travail élargie aux membres des délégations des deux pays a, ensuite, eu lieu au siège du palais du Gouvernement.
La séance a permis d’échanger les vues sur les différents volets de la coopération bilatérale et sur les perspectives de sa consolidation, notamment dans les domaines de la santé et de la médecine de pointe, de la promotion des ressources humaines, de l’investissement, des échanges commerciaux, des technologies de l’information et de la communication et de la recherche scientifique.
Les deux responsables tunisien et espagnol ont, à la fin des travaux de la 7e session tuniso-espagnole, donné une conférence de presse.
Le premier ministre a affirmé que cette réunion de Haut Niveau a offert l’opportunité de renforcer les relations bilatérales et dégagé une convergence des vues sur les questions bilatérales, régionales et multilatérales et, tout particulièrement, sur la crise au Moyen-Orient.
Il a, par ailleurs, réitéré la volonté de renforcer la coopération dans les différents domaines prioritaires, tels que l’énergie renouvelable, l’environnement et la santé, en particulier, en matière de greffe d’organe, un domaine dans lequel l’Espagne a accompli des progrès considérables et que la Tunisie souhaite en bénéficier.
M. Ghannouchi a, à cette occasion, adressé un message très fort aux opérateurs espagnols afin qu’ils investissent davantage en Tunisie, dès lors que les deux pays appartiennent à un même espace qui est appelé à se développer grâce à la mise en place de l’Union Pour la Méditerranée (UPM).
Il a, en conclusion, adressé ses félicitations à l’Espagne qui a été choisie pour abriter le siège de l’UPM.
Auparavant, M. José Luis Zapatero, chef du Gouvernement espagnol, a mis l’accent sur les excellentes relations qui unissent l’Espagne et la Tunisie , un pays qu’il a qualifié de « vital » dans la région pour une meilleure intégration dans l’espace euro-méditerranéen.
M. Zapatero s’est déclaré profondément satisfait des résultats de cette rencontre de Haut niveau qui ne manquera pas de renforcer davantage les relations bilatérales et de conforter le processus de création de l’UPM.
Le chef du gouvernement espagnol a, d’autre part, indiqué que cette rencontre a permis d’aborder diverses questions régionales et internationales et d’exposer les grands traits de la politique étrangère espagnole, à la lumière des nouvelles perspectives qui s’ouvrent devant les relations avec le monde arabe.
Il a ensuite tenu à remercier le Président Zine El Abidine Ben Ali pour la position de la Tunisie vis-à-vis de la candidature de l’Espagne pour abriter le siège de l’UPM, émettant le souhait de voir la Tunisie assumer le secrétariat général de cette Union.
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Par natetwaj le 8 Novembre 2008 à 01:40News
- Vendredi 7 Novembre 2008 -
7 NOVEMBRE
Anniversaire de la prise du pouvoir par Ben Ali
Au matin du 7 novembre, Ben Ali fait jouer l'article 57 de la constitution tunisienne et, sur la foi d'un rapport médical signé par sept médecins attestant de l'incapacité du président Habib Bourguiba d'assumer ses fonctions, le dépose pour sénilité. Il devient, en tant que successeur constitutionnel, président et chef suprême des forces armées. Dans une déclaration faite à la radio nationale, il annonce sa prise de pouvoir et déclare que « l'époque que nous vivons ne peut plus souffrir ni présidence à vie ni succession automatique à la tête de l'État desquels le peuple se trouve exclu. Notre peuple est digne d'une vie politique évoluée et institutionnalisée, fondée réellement sur le multipartisme et la pluralité des organisations de masse ».
L'action sera par la suite justifiée par le fait que des mouvements intégristes préparaient un coup d'État et détenaient une liste de personnalités à assassiner. De plus, le rapport médical venait confirmer l'incapacité de Bourguiba à continuer à assumer les plus hautes charges de l'État, ce que Mezri Haddad résume ainsi :
« Officiellement âgé de 84 ans, Bourguiba s'endort quand il reçoit un hôte étranger ; sous l'influence de ceux qui guignent la présidence, il chasse le lendemain le ministre qu'il a nommé la veille, il admet le remaniement ministériel proposé par son premier ministre pour se rétracter quelques heures après... pire que tout, il exige la révision du procès de l'intégriste Rached Ghannouchi (et la condamnation à mort de ce dernier) : « Je veux cinquante têtes [...] Je veux trente têtes [...] Je veux Ghannouchi ». »
Dans son livre Tunisie. Le destin recouvré, Moncef Guitouni donne son analyse de la portée de l'événement:
« Le 7 novembre 1987, n'écoutant que son devoir, assumant ses responsabilités, faisant fi des dangers, Zine el-Abidine Ben Ali décidait d'opérer les transformations nécessaires à la sauvegarde de l'État et de la nation [...] Cet acte de courage, à la portée historique considérable, se passe dans le calme. Le changement s'opère en douceur, dans la légalité constitutionnelle. Il est accueilli avec soulagement. Les historiens pourront retenir cette date du 7 novembre 1987 comme étant celle du véritable coup d'envoi d'une renaissance pour la Tunisie, car elle a été le point de départ d'une nouvelle orientation qui reposait sur la confiance dans le peuple. »
Pour Mezri Haddad, ce fut simplement « un acte de salubrité publique ». Pourtant, dans leur livre Notre ami Ben Ali, les journalistes Nicolas Beau et Jean-Pierre Tuquoi donnent une autre version des événements :
« Sept médecins dont deux militaires, sont convoqués en pleine nuit, non pas au chevet du malade [Bourguiba] mais, là encore, au ministère de l'intérieur. Parmi eux se trouve l'actuel médecin du président, le cardiologue et général Mohamed Gueddiche. Ben Ali somme les représentants de la faculté d'établir un avis médical d'incapacité du président. « Je n'ai pas vu Bourguiba depuis deux ans » proteste un des médecins. « Cela ne fait rien ! Signe ! » tranche le général. »21e anniversaire du Changement: Les élections de 2009 se dérouleront dans la transparence, et reflèteront la volonté populaire, assure le président Ben Ali
. Signature officielle du pacte national de la jeunesse et annonce dune stratégie nationale de la jeunesse pour la période 2009-2014
Dans un message prononcé le 7 novembre à Tunis, à loccasion du 21è anniversaire de son accession à la magistrature suprême, le président tunisien; Zine El Abidine Ben Ali a assuré que les élections générales prévues en 2009, se dérouleront dans la transparence et lintégrité; Nous oeuvrerons à assurer toutes les conditions de réussite, pour illustrer le degré de maturité atteint par notre peuple et le niveau dévolution qui caractérise la vie politique dans notre pays, sur la voie de la démocratie et du pluralisme. Nous assurerons à ces élections toutes les conditions requises pour quelles se déroulent dans un climat de transparence, de respect de la loi et de comportement civique élevé, a notamment déclaré le chef de lEtat tunisien. Rappelant avoir invariablement veillé à promouvoir la loi électorale, en vue de conforter les droits des candidats et de garantir la bonne marche et lintégrité du scrutin, le président Ben Ali a annoncé comme mesures supplémentaires visant à consolider ces droits, la révision du mode dorganisation, denregistrement et de diffusion à la radio et à la révision publiques tunisiennes, des interventions des candidats aux élections présidentielle et législatives, en confiant au président du Conseil supérieur de la communication ou à son représentant mandaté, de sassurer du respect de la loi. Tout candidat dont lenregistrement aurait été jugé contraire de loi et interdit de diffusion, pourra faire appel de cette décision devant le tribunal, a ajouté le président. M. Ben Ali a, également, annoncé une prorogation des délais impartis au conseil constitutionnel pour statuer sur le contentieux des élections législatives, afin, a-t-il dit, dassurer à cette instance une période raisonnable pour pouvoir trancher sur les requêtes, sans préjudice du principe de diligence de prise de décision aux fins de sauvegarder la crédibilité du scrutin et de satisfaire à la spécificité des litiges électoraux.
Nous avons la ferme détermination de continuer à faire évoluer la vie politique dans notre pays, en vue de conforter davantage la démocratie, a poursuivi le président qui, après avoir rappelé les mesures prises constamment pour promouvoir les libertés publiques et en particulier, la liberté dexpression, a dit compter sur lattachement à léthique des gens de la profession journalistique pour garantir la liberté et les attributs du comportement démocratique auquel certains viennent, parfois, à faillir, tout particulièrement parmi les intrus à la profession et les professionnels de la désinformation, en diffusant des allégations mensongères et en portant atteinte aux intérêts supérieurs du pays.
Le discours présidentiel a été également marqué par lannonce de lélaboration dune stratégie en matière de politique de jeunesse, pour la période 2009-2014, permettant didentifier les objectifs futurs et dharmoniser davantage les activités sectorielles destinées aux jeunes, en procédant à une ventilation adéquate des financements en conformité avec les priorités à venir, en prenant en considération les suggestions avancées par les jeunes, au cours de ce dialogue (le dialogue national avec la jeunesse lancé le 21 mars par le Président Ben Ali, NDLR), et en ouvrant la voie à une participation plus large à la vie associative et politique.
Les jeunes sont le pilier du changement. Cest pour eux que nous oeuvrons; cest avec eux que nous réfléchissons et cest grâce à eux que nous construisons lavenir, a déclaré le président. . Je suis confiant en la jeunesse tunisienne, toutes catégories confondues; cette jeunesse éduquée et lucide, ouverte, solidaire et engagée au service de la gloire de la Tunisie, a-t-il encore ajouté, dans ce discours suivi de la signature officielle par des représentants de la jeunesse tunisienne, du Pacte national de la jeunesse rédigé par les jeunes à lissue du dialogue national.
Le volet économique a également été abordé par le président tunisien. Rappelant la pertinence des choix opérés en la matière, et qui ont permis à la Tunisie de résister à différents aléas dont la crise financière mondiale actuelle, le président tunisien a annoncé la poursuite de sa politique anticipative et prospective, avec, entre autre, la création dun centre de recherches et détudes financières et monétaires, sous la tutelle de la Banque centrale de Tunisie, qui procède au suivi des développements internationaux, à la réalisation détudes et de recherche prospective, à lanalyse de leur impact sur léconomie nationale, et à la présentation des suggestions qui simposent. Ben Ali a aussi annoncé une prochaine révision de la loi régissant les institutions financières traitant essentiellement avec les non-résidents, afin de favoriser la polarisation dinstitutions financières de renom mondial, nécessaire à la réussite du projet présidentiel visant à faire de la Tunisie une place financière régionale.
De nombreuses autres mesures ont été annoncées par le président tunisien, pour améliorer la compétitivité de léconomie nationale, faciliter davantage la création dentreprises, et multiplier les créations demplois. Sappuyant sur les résultats de la consultation nationale sur lemploi quil avait lancée cette année, le président tunisien a annoncé une réforme approfondie de la politique active de lemploi, afin de mieux lorienter en direction des catégories qui sont en butte à des difficultés spécifiques dinsertion. Le chef de lEtat a décidé, dans cette optique, détablir des programmes spécifiques à lintention des demandeurs demplois parmi les titulaires de diplômes de lenseignement supérieur dont le chômage perdure, et cela en partenariat avec les entreprises économiques et le tissu associatif. Pour favoriser un surcroît de création de petites et moyennes entreprises, M. Ben Ali a décidé de faire doubler le capital de la Banque de financement des Pme. Parallèlement, lavance consentie au titre des marchés publics confiés aux Pme a été majorée de 10% à 20%, en vue de renforcer leur aptitude à faire face aux aléas et à préserver leurs positions sur le marché tunisien et les marchés extérieurs.
Rappelant les nombreux acquis du pays dans tous les domaines, notamment dans celui des infrastructures, et qui ont permis à la Tunisie de hisser de 29% en 2006 à 35% en 2008, lindicateur de rattrapage du cortège des économies des pays membres de lOCDE, le président tunisien a clos son propos par un engagement renouvelé à continuer à hisser son pays aux niveaux les plus élevés. Les difficultés ne nous empêcheront pas de poursuivre notre uvre de réforme et de construction, avec un esprit de défi et la volonté de gagner les paris engagés, a-t-il souligné.
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Par natetwaj le 3 Novembre 2008 à 19:35News
- Lundi 3 Novembre 2008 -Le Chef de lEtat reçoit M. Jose Maria Aznar
Les derniers développements sur la scène régionale et internationale ont été au centre de laudience accordée, lundi matin, par le président Zine El Abidine Ben Ali à M. Jose Maria Aznar, ancien président du gouvernement espagnol et président dhonneur du parti populaire espagnol, qui participe au symposium international du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD).
M. Aznar sest déclaré honoré de rencontrer son ami, le président Zine El Abidine Ben Ali, mettant laccent sur les relations damitié qui le lient au chef de lEtat, depuis des années, et sur la coopération et laction commune quils ont entrepris, dans le cadre de ces relations.
Il a, dans ce contexte, réitéré ses remerciements au président de la République pour lui avoir offert loccasion dévoquer ces relations cordiales et de passer en revue les développements sur la scène internationale, régionale et méditerranéenne.
M. Aznar a ajouté: la rencontre a été loccasion déchanger les vues avec le chef de lEtat sur lensemble des questions qui se posent, dans le cadre des relations damitié qui nous unissent.
Il a souhaité plein succès et davantage de réussite au président de la République dans la conduite de la marche de la Tunisie sur la voie du développement, de la sécurité et de la stabilité.
Discours du Président Zine El Abidine Ben Ali à louverture du 20ème Symposium international du RCD
Le Président Zine El Abidine Ben Ali sest adressé, lundi matin, aux participants au 20ème symposium international, organisé par le Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) sur le thème La participation politique dans un monde en mutation, par un discours dont lecture a été donnée en son nom par M. Mohamed Ghannouchi, vice-président du Rassemblement et Premier ministre.
Voici le texte intégral du discours :
Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
Mesdames, Messieurs,
Il me plaît, tout dabord, de vous souhaiter la bienvenue à tous, à louverture de ce Symposium international annuel que le Rassemblement Constitutionnel Démocratique a pris coutume dorganiser dans le cadre de la célébration par le peuple tunisien de lanniversaire du Changement du 7 Novembre 1987
Je tiens, à cette occasion, à saluer nos honorables invités, les représentants des partis frères et amis et des organisations politiques régionales et internationales, ainsi que les personnalités intellectuelles et médiatiques de renom, ici présentes parmi nous, et à leur témoigner de notre appréciation pour avoir bien voulu donner suite à linvitation du RCD et venir assister à cette rencontre privilégiée, participer à ses travaux et partager la joie de notre peuple, en cet anniversaire national impérissable.
Ce Symposium nous offre une nouvelle occasion pour démontrer toute lattention que nous portons à ce genre de rencontres, qui offrent un espace propice à lapprofondissement de la réflexion et des échanges de vues, concernant les questions dactualité et les problèmes qui se posent sur la scène internationale, dans le contexte des mutations profondes et accélérées qui se produisent, aujourdhui, dans le monde, suscitant des enjeux et des défis majeurs, aux divers niveaux politique, économique, social et civilisationnel.
Mesdames, Messieurs,
Dans le monde daujourdhui, la participation politique compte parmi les thèmes essentiels qui marquent la vie de la société, eu égard à sa corrélation étroite avec la démocratie, les droits de lHomme et le développement, au sens intégral du terme, et compte tenu de linterdépendance qui existe entre les notions de développement et de démocratie, une interdépendance sans laquelle la démocratie perd toute sa substance et toute son efficience, et le développement se trouve privé de facteurs essentiels, à savoir la mobilisation des énergies et des potentialités, et la participation collective agissante à la concrétisation des choix et à la réalisation des objectifs fixés.
Conscients de limportance de la participation politique dans la garantie de léquilibre et du progrès des sociétés, nous avons constamment à lesprit le processus historique de lémergence de la notion de participation, depuis la démocratie dAthènes jusquaux diverses expériences que nombre de peuples ont eu à connaître en la matière, et aux formules qui ont favorisé lévolution de cette participation, en Occident comme en Orient. Cest un processus commun à lhumanité entière qui tire sa richesse de la diversité des systèmes, de leurs degrés dévolution, des formes de pouvoir et du niveau de prise conscience collective des divers peuples et nations.
Au fil de sa longue histoire, notre pays a eu à connaître des formes évoluées de participation politique, depuis la démocratie et la Constitution de Carthage, que lillustre philosophe grec Aristote a comptée parmi les plus anciennes constitutions au monde, et jusquau Mouvement réformiste du XIe siècle qui a conduit au Pacte Fondamental et à la promulgation de la première Constitution en Tunisie, en 1861
Cette orientation a été confirmée par la période de lutte nationale pour lindépendance de la Tunisie et la souveraineté de son peuple, et consacrée par la Tunisie indépendante, à travers ladoption du régime républicain et lengagement sur la voie de la mise en place des fondements dune vie politique moderne, concrétisant la participation politique à travers la Chambre des Députés et les conseils municipaux.
Le souci de préserver ce patrimoine et de le promouvoir aura été à lorigine de linitiative qui a été la nôtre de réaliser le Changement du 7 Novembre, par attachement à la souveraineté du peuple et à la dignité de la patrie, tout autant que par conviction quant à la maturité des Tunisiennes et des Tunisiens et à laptitude de notre pays à une vie politique évoluée, comme nous lavions annoncé dans la Déclaration historique du Changement.
Cest sur cette base que nous avons adhéré à loption démocratique pluraliste et à la garantie des droits de lhomme, dans leurs significations les plus exhaustives, et avons uvré à élargir laire de participation politique et à permettre au citoyen de contribuer à la gestion des affaires du pays. Nous avons, ainsi, mis en uvre des réformes politiques successives et adopté le mode consultatif dans toutes les questions importantes qui se rapportent à la démarche nationale.
Cest dans ce contexte que se situe notre pari sur la société civile et sur la dynamisation du rôle de ses structures, pour compléter le rôle des partis politiques auxquels nous navons cessé dassurer les conditions defficience pour quils puissent assumer les missions qui leur incombent dans lencadrement de la société et la garantie des opportunités les plus larges à la participation politique.
Lamendement constitutionnel fondamental que nous avions ordonné dintroduire en 2002, aura été une étape avancée de ce processus, compte tenu des nouveaux mécanismes et mesures quil a instaurés et qui ont consolidé les fondements de la pratique démocratique, élargi laire de la participation politique et conforté les bases du pluralisme. A cet égard, je citerais, en particulier, la création de la Chambre des Conseillers et la mention, inscrite dans le texte de la Constitution, du recours au référendum concernant les questions qui intéressent lavenir du pays, toutes les fois que le besoin sen fait sentir.
Mesdames, Messieurs,
La participation politique et la pratique démocratique constituent un processus ininterrompu, un domaine dont les modes, les formes et les enjeux se renouvellent en fonction de lévolution de la civilisation humaine et des progrès accomplis par les diverses sociétés.
Les profondes et rapides mutations civilisationnelles qui ponctuent, de nos jours, la vie dans le monde, ont donné lieu à des changements qualitatifs tangibles dans le comportement politique des individus et des sociétés, tout autant quaux niveaux national et international.
Du fait de ces mutations, le monde daujourdhui a engendré de nouveaux modes, des formes inédites et des espaces modernes de participation politique, qui ont supplanté les formes et structures classiques, et ouvert à la pratique politique, à ses divers niveaux et au sein même de la société, des horizons et des domaines jusque-là inexplorés
Limportance grandissante du rôle des structures de la société civile et des organisations non-gouvernementales, aux plans national et international, a conduit à lémergence de nouvelles formes daction politique. De même, le raz-de-marée de la révolution des communications qua connu lhumanité, au cours de ces dernières années, a eu des incidences profondes sur la participation politique, du fait des technologies modernes de la communication et de leurs moyens évolués qui ont révolutionné les formes de participation, dexpression et de communication entre les individus et les collectivités, et diversifié leurs domaines et canaux.
Nous sommes conscients du rôle historique de ces mutations, dans le développement de la participation politique, la consécration de la pratique démocratique et louverture de nouveaux espaces aux individus et aux sociétés, pour réfléchir, sexprimer et contribuer à la gestion de la chose publique.
Tout en insistant sur la nécessité de mettre à profit ces mutations, de les encourager et dassurer les conditions requises pour les dynamiser, en tant quillustration, parmi dautres, de lévolution de lhomme et du progrès de la pratique politique dans lhistoire de lhumanité, nous ne perdons pas de vue la responsabilité qui est la nôtre, dévaluer ces mutations, de prospecter leur portée et de prévenir les répercussions négatives et les déviations potentielles quelles peuvent receler
Il sagit dune responsabilité qui incombe, aujourdhui, à toutes les sociétés et que se partagent toutes les parties concernées en matière de participation politique, pour faire en sorte que laction politique continue daccomplir les fonctions qui lui sont dévolues, dêtre régie par les règles de conduite qui lorganisent et attachée aux principes, valeurs et objectifs quelle uvre à concrétiser.
De par les enjeux quantitatifs et qualitatifs quelles impliquent, les nouvelles formes de participation politique qui existent, aujourdhui, dans le monde, nous incitent à réfléchir sur les perspectives de cette participation, et nous confrontent à des interrogations inédites au sujet de la relation entre le nouveau et le classique dans laction politique.
Ce sont des interrogations qui impliquent la réflexion sur le rôle à venir des partis politiques face à lémergence de ces nouveaux espaces de polarisation et dinfluence que sont les associations et les organisations non-gouvernementales, avec leurs réseaux nationaux et internationaux, ainsi que sur la préservation de la souveraineté nationale et des intérêts supérieurs des pays.
Les nouveaux modes de participation politique générés par les technologies modernes de la communication, à travers la transcendance des distances, de lespace horaire, des obstacles et des frontières, et louverture des horizons les plus larges, ne peuvent dissimuler les menaces quils peuvent engendrer pour lintégrité des processus démocratiques, la stabilité et la sécurité des sociétés, et la transparence de laction politique qui doit continuer à se baser essentiellement sur un système éthique sans lequel les voies se confondent et les concepts et objectifs se trouvent bouleversés.
Aujourdhui, notre monde est en perpétuel changement. Aussi, nous est-il impératif dêtre prudents et de ne pas pratiquer lamalgame entre participation politique légitime, qui est du droit de chaque citoyen, et tendances extrémistes, racistes et terroristes.
La question de la transparence est lun des défis majeurs quimpliquent les nouvelles formes de participation politique, aujourdhui, dans le monde, compte tenu de leur recours à des modes daction à distance. Or, les canaux immatériels de communication nécessitent des mécanismes dévaluation et de contrôle, sur la base des principes constitutionnels et des lois dont se dotent les peuples.
Lun des défis majeurs qui découlent du recours, aujourdhui dans le monde, aux moyens modernes de communication, en matière de participation politique, réside sans doute, dans le fossé numérique qui existe entre pays évolués et pays en développement. Il sagit dune situation qui risque dentraver la progression de la participation politique et le renouvellement de ses méthodes et formes, dans de nombreux pays qui ne disposent pas de ces moyens, ce qui ne peut que se répercuter négativement sur lévolution de la démocratie dans le monde et donner lieu à des inégalités, au sein de la collectivité humaine, au plan des chances et des possibilités, en la matière.
Le renforcement des canaux de la participation politique, aujourdhui dans le monde, représente un pari majeur dans lequel il est indispensable que se complètent les formes classiques et les nouveaux modes pour le gagner, dans un climat marqué par une désaffection croissante vis-à-vis de la chose publique et un manque dintérêt envers laction politique, tout particulièrement, dans les rangs des jeunes générations, en dépit des possibilités et moyens disponibles.
Cest là un problème qui doit nous inciter à réfléchir aux meilleurs moyens qui permettraient de réhabiliter les valeurs de citoyenneté, de responsabilité, de sens du devoir envers la collectivité et de contribution à la progression de la société.
Le dialogue global avec les jeunes que nous avons ordonné dorganiser tout au long de lannée écoulée et qui a donné lieu, pour la première fois dans lhistoire de la Tunisie, à lélaboration dun Pacte national de la jeunesse dont nous célébrerons la proclamation, le 7 Novembre courant, aura été une occasion propice au renforcement de lesprit dengagement, de responsabilité et de participation des jeunes, afin quils demeurent attachés à leur environnement national, conscients de leur rôle, ouverts au monde et en phase avec ses mutations et développements.
Cest également dans ce cadre que situe la décision que nous avions prise, lan dernier, à loccasion du vingtième anniversaire du Changement, dabaisser, de vingt ans à dix-huit ans, lâge électoral minimum, afin de permettre à la jeunesse tunisienne de participer, sur la plus grande échelle, aux élections générales.
Cette initiative procédait de notre conviction que lavenir de la participation politique et de la contribution à la gestion des affaires de la société, passe inévitablement par lencadrement des jeunes, leur préparation à lexercice de semblable responsabilité et leur incitation à lassumer.
Une large participation politique est lindice de lévolution des sociétés, lillustration de la souveraineté et de la liberté des peuples, et la condition essentielle pour la concrétisation des objectifs et ambitions. La garantie des conditions de participation politique est une illustration de la démocratie, en même temps quune consécration du rôle des individus et des collectivités. A notre avis, la réussite de tout projet politique est tributaire de la participation de tous, au profit de tous, sur la base du respect du référentiel national et des intérêts supérieurs des pays
Nous sommes confiants que les partis politiques assumeront un rôle fondamental en la matière, que ce soit à travers le renouvellement de leurs méthodes daction, la diversification de leurs programmes et la promotion de leur discours, ou bien au moyen de lélargissement de leur aire de rayonnement et dinfluence, afin quils polarisent le maximum possible des composantes, catégories et couches de la société, et contribuent ainsi à les prémunir contre la marginalité, le repli sur soi ou encore le risque de tomber dans les méandres de lextrémisme et du terrorisme.
Mesdames, Messieurs,
Nous sommes confiants que votre vaste savoir, votre riche expérience et votre connaissance aiguë de la chose politique, contribueront à lapprofondissement des opinions et des points de vue concernant la participation politique et sa portée, aujourdhui, dans le monde, pour mieux dégager les enjeux du pari que ce thème implique, et identifier les moyens qui permettent de les gagner, en tant quune des voies qui permettent de concrétiser les aspirations de lhumanité tout entière en matière de pratique démocratique, de garantie des droits de lhomme et dinstauration des conditions de bien-être et de prospérité de tous, sans exclusion ni marginalisation.
Pour conclure, je tiens à réitérer mes souhaits de bienvenue à nos honorables invités, à leur souhaiter un séjour agréable parmi nous et à former mes vux de pleine réussite aux travaux de ce Symposium international.
Le Chef de lEtat sintéresse à la nouvelle saison agricole
Le Président Zine El Abidine Ben Ali sest intéressé, en conférant, lundi matin, avec M.Mohamed Ghannouchi, premier ministre, à lavancement de la mise en uvre des mesures quil avait ordonnées afin de garantir le démarrage de la nouvelle saison agricole dans de bonnes conditions.
Le président de la république a réitéré, à cette occasion, lintérêt quil porte au renforcement de lencadrement des agriculteurs, notamment, des céréaliers et à la valorisation, en leur faveur, des mesures et incitations instituées aux fins détendre les périmètres irrigués, daccroître la production et daméliorer le rendement à lhectare.
Le chef de lEtat a recommandé de dynamiser les dispositions et mécanismes mis en place pour consolider la recherche agricole, particulièrement, dans les domaines des semences, des céréales et des fourrages. Il a insisté sur la nécessité de renforcer le secteur de lélevage et de conférer lefficience requise aux différents stades de production de la filière laitière.
Sur un autre plan, le chef de lEtat a signé la loi sur la facilitation et simplification des procédures en faveur des handicapés moteur et souligné, à cette occasion, la nécessité de redoubler defforts en vue de consolider lassistance des handicapés, de renforcer leurs droits et de leur garantir une protection juridique adaptée aux spécificités de leurs besoins.
Le président Ben Ali sest intéressé, également, aux résultats de la consultation nationale sur la modernisation de la fonction publique et a recommandé dassurer le suivi des idées et recommandations émises aux fins de promouvoir ladministration et les services publics, daméliorer le rendement de leurs ressources humaines et de garantir leur adaptation aux mutations intérieures et extérieures.
Les grandes réformes politiques: une plate-forme idoine pour limpulsion dun dialogue et dune participation démocratiques
A lheure où de nombreux peuples de la planète revendiquent encore linstauration dune démocratie fondée sur lobservation des lois et des institutions et sur le respect des droits de lhomme, dans leur acception globale, la Tunisie a franchi de grandes étapes dans le sens de la consécration du rôle de ses institutions et de la mise en place dun système cohérent des droits de lhomme
Parallèlement, la Tunisie sest engagée dans une expérience démocratique unique, basée sur louverture de la voie de la participation à la chose publique, devant tous les Tunisiens et toutes les Tunisiennes, quelque soient leurs sensibilités ou leurs appartenances
Une orientation nationale vers loption consultative et de la concertation
En organisant, cette année, un dialogue global et ouvert avec les jeunes, qui a abouti à lélaboration du premier pacte de la jeunesse à léchelle arabe, africaine et méditerranéenne, ainsi que deux consultations nationales sur lemploi et la modernisation de la fonction publique, la Tunisie du Changement confirme, à nouveau, la profonde conviction de sa direction dancrer la participation à la définition des choix et orientations nationaux de toutes les générations, de tous les courants intellectuels et des différentes sensibilités politiques.
Cette orientation nationale vers loption consultative et de la concertation, qui constitue une forme évoluée de la démocratie participative, figure parmi les constantes du processus de réformes, engagé par le Président Zine El Abidine Ben Ali, depuis lavènement du Changement du 7 novembre, et fondé sur les principes du pluralisme intellectuel et de lexercice effectif de la démocratie, et sur le souci de lenrichir et de le développer sans cesse.
En effet, les 21 années du Changement ont enregistré lorganisation de larges consultations nationales sur les plus importants dossiers qui intéressent le pays, dont notamment lemploi, léducation, la formation professionnelle, la santé, le commerce et la culture.
Lors de ces différents rendez-vous, le président Ben Ali a veillé à inviter les divers partis politiques, acteurs de la société civile, organisations nationales, universitaires et experts, à participer à ces consultations et à émettre leurs idées et opinions concernant ces secteurs sensibles, en vue de prospecter les perspectives de leur développement et daméliorer leur rendement, de manière à répondre aux aspirations et attentes des citoyens et à assurer tous les attributs de luvre de développement et de modernisation engagée par le pays dans tous domaines.
Hisser les droits de lhomme et les libertés au rang des principes constitutionnels
Les recommandations issues des conférences organisées dans le cadre de ces consultations, au niveau local, régional et national, sont groupées dans un rapport exhaustif sur la situation, puis examinées et analysées par des commissions de travail ministérielles et à loccasion de conseils ministériels, pour donner lieu, enfin, à des décisions concrètes.
Le référendum populaire organisé, le 26 mai 2002, a constitué lune des représentations majeures de la consultation populaire et la réforme constitutionnelle, adoptée le 1er juin 2002 et qui fut la plus substantielle dans lhistoire de la République Tunisienne, a permis de hisser les droits de lhomme et les libertés au rang des principes constitutionnels, de renforcer les attributions du Conseil Constitutionnel à travers linstitution du caractère obligatoire de ses avis à légard de tous les pouvoirs publics, et de consolider la fonction législative par la création dune deuxième chambre parlementaire, à savoir la Chambre des Conseillers, jetant ainsi les fondements de la République de Demain.
Aussi, les conseils consultatifs, dont le nombre sélève aujourdhui à 13, représentent-ils un espace idoine pour impulser la démocratie participative, dès lors quil sagit là dune structure qui comprend, outre, le président du conseil et le Premier ministre, les membres du gouvernement concernés, les représentants des organisations nationales et du tissu associatif ainsi que plusieurs compétences spécialisées, à qui ont été ajoutés, récemment, les partis politiques représentés au sein de la Chambre des Députés.
Dans cette même optique pluraliste, la Chambre des Députés sest vue accroître la présence de lopposition en son sein et ce, pour la première fois, depuis les élections de Mars 1994, en vertu desquelles lopposition a obtenu 19 sièges, devenus 34 sièges lors des élections de 1999 puis 37 sièges à la suite des dernières élections législatives, qui se sont déroulées le 24 octobre 2004. Il est, également, attendu que lopposition représentée au sein de la Chambre des Députés remporte, lors des prochaines élections parlementaires et à la lumière du nouvel amendement de la Constitution, un taux de 25% des sièges.
Compte tenu de la mission dévolue à la deuxième chambre parlementaire (La Chambre des Conseillers) en matière dadoption des lois, du projet de Budget de lEtat et des plans de développement, il a été procédé, à loccasion des élections daoût 2008, relatives au renouvellement partiel des membres de cette chambre afin de renforcer la présence des diverses sensibilités politiques nationales dans la liste des personnalités et des compétences nationales, membres de cette institution législative
Sur un autre plan, il est à mettre à lactif du conseil économique et social (CES) son avant-gardisme dans lexpression de lopinion et de lopinion contraire. Cette institution dont la composition a été, récemment, confortée pour comprendre les différentes sensibilités, avait fait lobjet, dès laube du Changement et plus précisément en 1988, et sur initiative du Président Zine El Abidine en Ali, dun élargissement progressif, ce qui lui a permis de devenir un cadre approprié pour le dialogue et la concertation, lanalyse et le débat et la quête du consensus entre les points de vue divergents.
En effet, le président de la République a décidé, à ce propos, douvrir de larges perspectives devant les différentes régions et gouvernorats du pays afin quelles soient représentées au sein de ce conseil, ce qui a conféré aux questions régionales posées, davantage de globalité et de réalisme.
Des réformes permettant dinstaurer les fondements dune vie politique évoluée et de consolider lédifice démocratique
Les partis dopposition ont, aussi, remporté 34 sièges, à lissue des élections municipales de juin 1990, puis 245, en mars 2000, et 268 lors des élections de mai 2005, et ce, parallèlement au renforcement de leur présence au sein des conseils régionaux, pour atteindre les 20%.
Les nouvelles réformes politiques qui se sont succédé ont, pour leur part, permis dinstaurer les fondements dune vie politique évoluée et de consolider lédifice démocratique. Elles ont, également, ouvert les portes de la concertation et de la contribution à la définition des orientations et choix nationaux décisifs devant toutes les forces vives et composantes de la société, de même quelles ont favorisé lélargissement de la participation politique à tous les citoyens, qui sest traduit par laugmentation du nombre des électeurs inscrits sur les listes qui a atteint, en 2004, 4,7 millions de personnes, soit léquivalent de la moitié de la population tunisienne, contre 2,7 millions, en 1989, cest-à-dire moins du tiers de la population, et 723 mille électeurs, en 1956, soit le sixième des citoyens tunisiens.
Il est, par ailleurs, prévu que ce nombre augmente, au cours des prochaines échéances électorales, à la faveur de la nouvelle mesure présidentielle relative à labaissement de 20 à 18 ans de lâge minimum pour être électeur, qui devrait permettre à environ 600 mille jeunes, des deux sexes, de prendre part, sur la plus large échelle, aux élections générales.
Dans le souci de garantir la pluralité des candidatures à la présidentielle, notamment après lorganisation, pour la première fois dans lhistoire du pays, délections présidentielles pluralistes en 1999 et 2004, au cours desquelles le candidat du RCD, le président Zine El Abidine Ben Ali, était entré en compétition avec deux candidats puis trois candidats de lopposition, un projet damendement de la Constitution a été soumis à examen, en vue de permettre, exceptionnellement pour lélection présidentielle de 2009, au premier responsable de chaque parti politique, quil soit président, secrétaire général ou secrétaire permanent, de présenter sa candidature à la présidence de la République, à condition quil soit élu à cette responsabilité et quil soit en exercice le jour du dépôt de sa candidature, durant une période de deux années successives, au moins, depuis sont élection.
Enrichissement du paysage médiatique national et consécration de la diversification des opinions et des positions
Dans le cadre de cette démarche, le président Zine El Abidine Ben Ali a veillé à enrichir le paysage médiatique national et à consacrer davantage le diversification des opinions et des positions, en appelant, à maintes reprises, à multiplier les espaces de dialogue dans les canaux de télévision, et à renforcer la présence des partis de lopposition dans les dossiers et débats portant sur les problèmes nationaux et les développements nouveaux à léchelle internationale
A loccasion de la célébration du XXe anniversaire du Changement, le Chef de lEtat avait, dautre part, appelé les partis politiques de lopposition, les organisations nationales et les sensibilités intellectuelles à approfondir la réflexion sur le présent et lavenir de la Tunisie et à présenter leurs opinions et leurs propositions pour sen inspirer.
Dans le but dassurer un plus large exercice de la démocratie et une plus importante participation des citoyens aux activités de bénévolat, larticle 8 de la Constitution a stipulé la garantie de la liberté de fonder des associations, dont le nombre sélève, aujourdhui, à près de 9 mille, et le régime déclaratif a été substitué au régime de lautorisation, conformément à la loi du 2 août 1988, alors que la dissolution des associations relève désormais de la compétence de la Justice.
De plus, un centre de recherches, détudes, de documentation et dinformation sur les associations (CREDIAS) a été créé avec pour mission daider les associations dans laccomplissement de leurs tâches et den promouvoir laction.
Cette approche spécifique adoptée par la Tunisie pour consacrer le pluralisme, la politique participative et la consultation populaire a été instaurée sur une plate-forme solide de réformes initiées par la direction de lère nouvelle en vue de consacrer le principe de la souveraineté du peuple. Elle a, également, émané dune constante nationale qui atteste du fait que la Tunisie est un Etat de droit et des institutions qui a consolidé lindépendance du pouvoir judiciaire, mentionné les Droits de lHomme et les libertés fondamentales dans le texte de la Constitution, créé un Conseil constitutionnel, chargé de lexamen de la constitutionnalité des lois et de la conformité et de la compatibilité des règlements intérieurs de la Chambre des Députés et de la Chambre des Conseillers avec la Constitution, ainsi que de la régularité des élections présidentielle et législatives et des opérations de référendum.
Toutes ces importantes réformes politiques ont traduit clairement la ferme conviction du président Ben Ali quil nest point de place, en Tunisie, pour lopinion unique, ni pour la pensée unique ou la couleur unique, et que les partis, quils soient au pouvoir ou dans lopposition, sont une partie intégrante de léquation démocratique.
Ainsi, les études menées en vue danalyser la pertinence de ces réformes ont toutes prouvés quelles étaient toujours fondées sur la prospection et quelles allaient de pair avec les développements qui interviennent dans la société. En effet, autant la société progressait, autant la vie politique se développait, aux plans structurel et législatif et dans la pratique.
Les observateurs et analystes témoignent, à cet égard, de lapproche rationnelle et graduelle empruntée par la Tunisie, dans ce domaine, une approche qui a donné la preuve de son efficacité, dès lors quelle a épargné à la Tunisie de sombrer dans les errements politiques, connus par plusieurs pays qui ont tenté de se débarrasser de lhégémonie du parti unique et lâché la bride aux libertés, sans restrictions aucunes, mais nont glané que le chaos politique.
Des mégaprojets pour accélérer le développement du pays
Les chantiers mis en route pour réaliser une dizaine de mégaprojets ont bien progressé, en 2008.
Ces projets, dune nouvelle génération, mobiliseront des investissements de plus de 50 milliards de dollars. Ils ont pour objectif de contribuer à la création des conditions dune croissance plus rapide et plus soutenue.
Lenjeu est de taille lorsquon sait que la Tunisie est appelée à réaliser, sur dix ans, un taux de croissance annuel de plus de 6%, à créer, durant cette même période, un million demplois et à doubler le pouvoir dachat pour le porter à 8000 dinars
Ces mégaprojets, qui se répartissent en cinq catégories, répondent à des priorités nationales en matière de création demplois, dautosuffisance énergétique, dextension du réseau autoroutier, de sauvegarde de lenvironnement, de promotion de la culture et de conversion de Tunis en hub financier international.
De nouvelles villes
Les projets touristico-immobiliers ont pour point commun une vocation immobilière mais diffèrent par la spécificité de leurs produits. Chaque projet a pour mission de développer un produit bien déterminé.
La Tunisie, site de production international et destination touristique confirmée, intéresse désormais plusieurs investisseurs immobiliers des pays du Golfe, de lEurope et de lAsie.
De nouvelles villes sont en construction sur une superficie globale de 2700 hectares. Parmi ces mégaprojets figurent trois projets prioritaires, dirigés par de grands groupes émiratis, qui sont en cours de réalisation. Il y a, tout dabord, la cité du siècle, baptisée La porte de la Méditerranée du groupe émirati Sama Dubai.
Les travaux de réalisation de la première tranche du projet de cette ville qui accueillera environ 350 mille habitants, viennent de démarrer et les bureaux de vente sur plan sont ouverts depuis fin octobre dernier
Sama Dubaï, société internationale de promotion immobilière et dinvestissement relevant de Dubaï Holding, qui pilote le projet, a obtenu, en juillet 2008, lapprobation par le gouvernement tunisien du plan daménagement de la nouvelle ville.
Cette cité comprendra des groupements immobiliers et commerciaux, et des activités de services pour à terme devenir une plateforme internationale de services et daffaires
Le projet, qui coutera 25 milliards de dollars sera réalisé, en 14 étapes, sur les Berges-Sud du lac de Tunis.
La première tranche a démarré, fin septembre 2008, autour de lancien port de Tunis. Elle consistera en la construction, sur une période allant de 4 à 5 ans au maximum, de 16 buildings dune valeur globale de 1,3 milliard de dollars, entièrement, à la charge de Sama Dubaï.
La clientèle ciblée est universelle et devrait toucher les différentes catégories sociales. Cette clientèle peut être de Tunisie, du bassin méditerranéen et maghrébin, et du reste du monde et surtout des pays du golfe. Les étrangers peuvent acquérir des biens immobiliers sans avoir à en demander lautorisation au gouvernement tunisien qui sera, néanmoins, tenu informé de toute transaction.
Sagissant de lemploi, la priorité sera accordée, aux ressources locales autant que possible. Concernant le financement du projet dont le coût est estimé à 25 milliards de dollars, il ne sera pas assuré, dans sa totalité, par Sama Dubaï mais aussi par dautres investisseurs probablement locaux ou étrangers. Ces derniers seront traités selon un ordre de priorité.
Le deuxième mégaprojet, à savoir Sports City, sera réalisé par lhomme daffaires émirati Abou Khater, sur les Berges Nord du Lac de Tunis. Il sagit dune grande cité sportive, composée de neuf centres sportifs de formation. Le complexe sétendra sur 255 hectares et sera découpé en trois zones.
Une première zone de 36 hectares sera consacrée à la formation de jeunes sportifs tunisiens et étrangers, alors quune deuxième zone de 100 hectares sera réservée exclusivement à laménagement dun terrain de golf de 18 trous. Elle comptera également un complexe immobilier, une académie de golf et un Club House.
Dans la troisième zone, qui sera aménagée sur une superficie de 120 hectares, des unités hôtelières de luxe, des résidences, des centres commerciaux, des aires de jeux, des écoles privées et des cliniques privées, seront érigés.
Ce complexe représente un investissement estimé à 5 milliards de dollars. Le groupe émirati a entamé, en 2008, une campagne de recrutement de compétences tunisiennes
Le troisième mégaprojet touristico-immobilier nest autre que Bled El Ward (la ville des roses) du groupe émirati Al Maabar. Ce projet sera réalisé autour de la Sebkha de lAriana et aux confins de la Soukra.
Cette nouvelle ville dont les travaux de réalisation ont déjà démarré se propose, avec ses futurs canaux, de rivaliser avec Venise et Amsterdam. Elle couvrira une superficie de 5000 hectares, dont 2600 hectares de plan deau, et mobilisera des investissements de lordre de 10 milliards de dollars.
Bled El Ward comprendra une cité de santé de classe internationale, des résidences, des espaces touristiques, de loisirs, de commerce et de sport, ainsi que des parcs et des espaces verts.
Dautres projets touristico-immobiliers importants sont annoncés en Tunisie. Il sagit du projet touristique écologique du groupe italien Preatoni qui sera réalisé dans la ville de Hergla, située au Nord-Ouest de la Tunisie, par le groupe émirati Emaar.
Au nombre de ces projets figurent, laéroport et le port en eau profonde dEnfidha, le pont de Radès-La Goulette et lextension des réseaux ferroviaire et autoroutier.
Laéroport international dEnfidha qui aura, une fois les travaux parachevés, une capacité daccueil de plus de 20 millions de voyageurs, est actuellement en cours de construction sur une superficie de 5700 hectares.
Le groupe turc TAV, Airport Holding Co, a été sélectionné au terme dun appel doffres international, pour construire, financer et exploiter, quarante années durant, la concession de laéroport dEnfidha et de celui de Monastir.
Le projet du pont de Radès-La Goulette est, pour sa part, cofinancé par la Tunisie et le Japon moyennant un investissement global estimé à 141 millions de dinars. Les travaux de construction de ce pont, qui ont démarré en ao t 2004, sont pratiquement achevés. Ces travaux portent sur une distance de 14,65 Km, dont 12,65 Km de routes urbaines à 2×2 voies, en plus des ouvrages dart dont un pont haubané.
Lobjectif du projet est daménager une liaison permanente, rapide et directe entre les banlieues Nord et Sud de la capitale. Ce projet permettra également de décongestionner le trafic routier, au niveau des entrées Nord de la capitale et des villes du Kram et de La Goulette, et détablir une liaison entre les ports de Radès, La Goulette et la voierie structurante.
Pour ce qui est du Port en eau profonde dEnfidha, un appel doffres international pour la réalisation de cet ouvrage est lancé. Quelques 8 sociétés internationales, parmi les plus connues dans le domaine du transport maritime, ont manifesté leur intérêt pour ce projet
Le bureau détudes hollandais Royal Has-Koning est chargé, avec le concours dun partenaire tunisien Development Consultants (IDC), de létude de faisabilité technique du projet.
Les travaux daménagement, qui devront démarrer dici fin 2008, prévoient la construction dun port en eau profonde et dune zone dactivités logistiques, sétendant sur 3000 hectares, qui devraient offrir des services de transport maritime des marchandises de qualité et au moindre coût, tout en tenant compte des critères de sécurité et de la préservation de lenvironnement.
Ce port, qui sera cédé selon la technique de concession (50 ans non renouvelables) pour un co t global de 1400 millions dEuros, sera doté, dans une première étape, de 800 mètres de quai et, dans une seconde étape, de 1,5 km de quai.
Le réseau autoroutier du pays sera étendu de 220 kms. En 2008, le réseau a été renforcé par laménagement du nouveau tronçon autoroutier de MSaken-Sfax dune longueur de 98 kms.
Il intervient après louverture, en juillet 2005, de lautoroute Tunis-Medjez El Bab-Oued Zarga et porte, ainsi, le réseau autoroutier à 364 km. Aujourdhui, la Tunisie dispose dautoroutes réparties en trois tronçons Tunis-Sfax sur 238 kms, Tunis-Bizerte sur 53 km et Tunis-Oued Zarga via Medjez El Bab sur 67 Km.
Une fois réalisé dans sa totalité, soit sur une longueur de 850 kms, vers 2016, cette autoroute sera raccordé, dans les délais, au mégaprojet autoroutier régional, à savoir la Transmaghrébine, qui sera dune longueur de 7000 kms.
Energie : Raffinerie et centrales électriques de seconde génération
Trois mégaprojets méritent dêtre signalés: il y a dabord la centrale électrique tuniso-italienne (1200 mégawatts) qui sera réalisée, à Haouaria et qui a été confiée à la société Tunisienne de lélectricité et du Gaz (STEG) et à lEntreprise Italienne de transport délectricité (TERNA) qui ont déjà fixé le calendrier dexécution. Dun coût de 2 milliards dEuros (près de 4 millions de dinars), le projet a pour objectif dassurer léchange de lénergie électrique entre les deux pays, de maîtriser le coot sur le marché énergétique et de renforcer les réseaux tunisien et italien.
Le deuxième mégaprojet, en cours de réalisation, consiste en la construction dune seconde raffinerie à Skhira. Le marché a été remporté par Qatar Pétroleum International (QPI). Cette nouvelle raffinerie devrait être opérationnelle en 2010. La compagnie qatarie bénéficiera, également, de son exploitation, durant 30 ans. Coût du projet, 2 milliards de dinars.
Le projet consiste, en effet, en la construction dune raffinerie de pétrole, dune capacité journalière de 120 mille barils au minimum, soit 6 millions de tonnes de pétrole raffiné, avec toutes ses composantes, à savoir des unités de traitement et de raffinage, des bâtiments administratifs, magasins, ateliers, routes, parkings et clôtures de sécurité, et ce dans le site du terminal pétrolier de la Skhira.
Toujours au rayon de lénergie, il est à signaler la centrale électrique de Ghannouch. Ce marché a été remporté par le Groupe français Alstom. Le contrat, clé en main, a été signé, début juillet 2008 avec la société tunisienne délectricité et de gaz (STEG). La centrale, totalement intégrée, à cycle combiné, aura une capacité de 400 MW. Le montant du contrat sélève à 335 millions dEuros (environ 616,4 millions de dinars).
Le Port Financier de Tunis, qui a fait lobjet, en juillet 2008, dun projet de loi, adopté par le parlement, est un mégaprojet de développement économique, promu par la Gulf Finance, banque islamique leader dans la région du Golfe. Il sagit du premier centre financier offshore dAfrique du Nord.
Ce projet, dont le montant dinvestissement sélève à 3 milliards de dollars, sétendra sur 450 hectares dans la Zone de Hassiène à Raoued (Nord de Tunis). Il comprendra un Center, un centre dinvestissement bancaire et de conseil, un centre dassurances et un centre de transactions.
A ceci sajouteront une marina et un complexe commercial et résidentiel. Les travaux devraient sachever en 2010.
Le projet du Port Financier de Tunis permettra de hisser la Tunisie au rang de hub financier régional ».
Doté dune infrastructure moderne et futuriste, il intégrera la sphère financière internationale et permettra au pays daccroître sa notoriété financière en développant des services financiers offshore de pointe.
Le port aura pour composantes : une marina, un complexe commercial et résidentiel de villas, des locaux commerciaux et des bureaux professionnels, un golf et un stade. Le projet comprend également une Business School de classe internationale. Il sagit, en fait, dun projet duniversité étrangère qui sera implantée en Tunisie, après son approbation par décret, promulgué, au début du mois daout écoulé.
Il y a le projet Taparura à Sfax qui a pour vocation de réconcilier les sfaxiens avec la mer. Il sagit de dépolluer la côte-Nord de Sfax, sur une longueur de 3 kilomètres et à gagner sur la mer une superficie égale à une fois et demie la superficie de Sfax-El Jadida et à 3 fois la superficie de la médina.
Les travaux, qui sont actuellement à un stade assez avancés (plus de 80%), consistent à extraire 6 millions de m3 de sable de la mer et à apporter 1 million de m3 de sable de terre, pour remblayer une partie de la côte et, partant, rendre la plage profonde propre à la baignade. Selon les projections, les Sfaxiens pourront, dans exactement neuf mois, se baigner et faire leurs randonnées piétonnes, du côté de Taparura. Le phosphogypse, matière non biodégradable qui sest accumulé dans cette zone des années durant, sera isolé et contenu sous une chape de béton, puis recouvert dun immense espace vert
La Banque européenne dinvestissement (BEI) contribue au financement de ce projet à hauteur de 34 millions dEuros, soit environ 52 millions de dinars.
Lautre mégaprojet à vocation écologique sera réalisé à Gabès. Ce projet concerne lévacuation et la mise en terril contrôlé des déchets du phosphogypse rejetés par les industries chimiques dans le golfe de Gabès. La BEI cofinance ce projet à hauteur de 54 millions dEuros pour dépolluer le golfe de Gabès
La Cité de la culture, un des plus grands centres culturels du bassin méditerranéen
La culture nest pas occultée. Une grande maison de la culture sera, en effet, édifiée à Tunis. Il sagit du plus grand centre culturel du pays et de la région.
Cette maison est déjà visible au niveau de lavenue Mohamed V de la capitale. Cet édifice prométhéen est tout simplement imposant. Erigée sur une superficie de 9 hectares, cette grande réalisation architecturale et culturelle, dont le coût est estimé à 70 millions de dinars, comportera un ensemble de spectacles scéniques, dont un Opéra de 1800 places, une salle de théâtre expérimental de 300 places et 7 studios de production de musique, de théâtre et de danse. Le projet est réalisé par lentreprise tchèque Geosan ».
La cité, composée dune médiathèque, dune galerie dart et dexposition, de locaux dédiés aux commerces en rapport avec la culture, ainsi que dun musée des civilisations, sera réalisée en deux tranches. La première sur une superficie de 48836 m2 et la deuxième sur 22000 m2. cette dernière inclut essentiellement un musée national des civilisations. Le projet a démarré en février 2006.
Les travaux devraient durer 900 jours. Cette grande réalisation se développera autour de cinq thématiques différentes retraçant lhistoire de la Tunisie. Il sagit dun musée sans collections, ni pièces authentiques, où le visiteur devrait pouvoir voyager à travers une scénographie muséologique basée sur des moyens audiovisuels et informatiques
Au-delà de cet état des lieux, la Tunisie représente, aujourdhui, un véritable chantier à ciel ouvert. Partout, des mégaprojets sont mis en route. Un triple objectif est recherché. Le premier vise à booster lactivité économique et à accroître lattractivité du pays, le second à créer des emplois tandis que le troisième tend à convertir les grandes villes du pays en mégapoles capables de rivaliser avec des métropoles méditerranéennes, telles que Marseille, Rome et Barcelone.
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Par natetwaj le 1 Novembre 2008 à 22:01News
- Samedi 1 Novembre 2008 -Le président Ben Ali honore Cheikh Kameleddine Jaiet et décide la nomination dun nouveau Mufti de la République
Le président Zine El Abidine Ben Ali a, en le recevant vendredi matin, honoré Cheikh Kameleddine Jaiet, Mufti de la République, en lui décernant le Grand cordon de lOrdre du 7 novembre, en signe de considération à sa compétence et à ses efforts au service des affaires de la religion islamique et en hommage à sa contribution, à lère du changement, à lélévation de la place des rites de la sublime religion et à la diffusion de ses vertus généreuses et ses nobles valeurs.
Cheikh Kameleddine Jaiet a exprimé ses remerciements et sa gratitude au président de la République pour le soutien et le respect quil lui a accordés tout au long de sa mission et la sollicitude renouvelée et continue dont il a bénéficié malgré son incapacité à poursuivre lexercice de ses fonctions en tant que Mufti de la République pour des raisons de santé.
Le président Zine El Abidine Ben Ali a, par ailleurs, décidé la nomination de Cheikh Othmane Bettikh, Mufti de la République, annonce le porte-parole officiel de la Présidence de la République.
Le Premier ministre reçoit les ambassadeurs dAlgérie et du Sultanat dOman à Tunis
Renforcer la coopération bilatérale
M. Mohamed Ghannouchi, Premier ministre, a reçu, samedi, au Palais du gouvernement à la Kasbah, successivement, MM. Youssef Youssefi, ambassadeur dAlgérie et Hussein Ben Amor Ben Abdallah, ambassadeur du Sultanat dOman, à Tunis.
Les deux rencontres ont été loccasion de passer en revue les relations établies entre la Tunisie et ces deux pays frères, et les efforts déployés en vue de renforcer la coopération bilatérale et den diversifier les domaines, en consécration des aspirations communes.
Examen de la coopération parlementaire tuniso-jordanienne
M. Foued Mebazaa, président de la Chambre des Députés a reçu, samedi matin , au Palais de Bardo, M. Tahar Masri, ancien premier ministre et membre de la Chambre des notables du Royaume de Jordanie, venu lui rendre une visite de courtoisie à loccasion de sa participation aux travaux du symposium international, organisé par le Rassemblement Constitutionnel Démocratique(RCD) à loccasion de lanniversaire du changement.
Lentretien a porté sur les relations entre les institutions parlementaires des deux pays et limportance de léchange des expériences et des expertises parlementaires pour la promotion de la coopération et la diversification de ses domaines sur le plan bilatéral et multilatéral.
La rencontre a, également, permis déchanger les points de vue au sujet des questions dintérêt commun, tout particulièrement, la situation au Moyen-Orient.
Tunisie-Italie:Efforts conjoints pour rationaliser lexploitation halieutique
M.Abdessalem Mansour, ministre de lAgriculture et des ressources hydrauliques, sest entretenu, samedi, à Tunis, avec M.Adolfo Urso secrétaire dEtat italien chargé du commerce international et de linternationalisation, actuellement en visite de travail en Tunisie.
Lentretien a porté sur létat de réalisation du programme tuniso-italien de coopération bilatérale dans les domaines halieutique, de lindustrie de la pêche, de la sauvegarde de lenvironnement marin et du patrimoine halieutique.
Tunisiens et italiens ont convenu de donner la priorité à la rationalisation de lutilisation des ressources de la pêche et la préparation des programmes communs de gestion afin de choisir les meilleurs périodes pour larrêt biologique et trouver les fonds nécessaires pour dédommager les opérateurs pendant ces périodes.
Ils ont mis laccent sur limportance de lélaboration des études nécessaires aux fins de garantir la pérennité des métiers de la mer et dassurer la sécurité maritime. Il sagit également didentifier les sites dans les eaux tunisiennes destinés à abriter des activités aquacoles et des projets de valorisation du produit de la pêche.
M.Abdessalem Mansour a mis laccent sur limportance de poursuivre la concrétisation des projets de coopération déjà établis entre les deux pays et de tirer profit des opportunités dinvestissement dans le secteur prioritaire de lagroalimentaire et de la pêche, lobjectif étant détablir un échéancier pour garantir leur financement et leur concrétisation.
Le ministre a mis en relief les opportunités de partenariat tuniso-italien en matière dexploitation, de transformation et dexportation notamment de lhuile dolive et des produits de la pêche.
De son côté, M.Urso a exprimé sa satisfaction du niveau de la coopération bilatérale notamment dans le secteur de la pêche et la disposition de son pays à consolider le partenariat en donnant la priorité à des créneaux de coopération bien déterminés.
BIAT : une nouvelle stratégie pour développer son rendement
La BIAT a adopté une nouvelle stratégie (2008/2012), visant principalement lamélioration de sa rentabilité à travers une organisation efficace de ses structures et une gestion efficiente de ses risques, a indiqué vendredi M. Slaheddine Ladjimi, directeur général de la banque.
Il a affirmé dans une rencontre dinformation tenue hier, au siège de la BIAT, que le coefficient dexploitation devra être ramené de 60 pc en 2007 à 50 pc en 2012.
De même, le taux des dettes classées sera réduit de 9 pc à 13 pc.
Deux axes stratégiques ont été identifiés pour développer la rentabilité de la banque dans les prochaines années, selon les responsables de lUBCI, à savoir, consolider la position concurrentielle de la banque sur tous ses marchés cibles et devenir la référence du marché en terme dexcellence opérationnelle.
Tous ces leviers doivent permettre à la BIAT de renforcer sa position sur son marché, tout en poursuivant son développement à linternational (présence à Paris et à Tripoli, demande de licence de banque récemment déposée en Algérie).
Au terme du premier semestre 2008, la BIAT est devenue la première banque de la place en matière de total bilan : 5207 millions de dinars (MD), correspondant à une croissance de plus de 15,3 pc par rapport au niveau atteint fin juin 2007.
Cette performance vient sajouter à celle de premier rang en dépôts et en PNB depuis 2001. Les dépôts ont atteint 4472,6 MD en 2008, progressant de 18,3 pc par rapport à lannée dernière.
Le PNB a cru à 125,3 MD (+ 13,8 pc) et les crédits bruts à la clientèle ont atteint 3249,6 MD (+10,4 pc).
Cinecittà, ou 7 Avenue Habib Bourguiba, une nouvelle production cinématographique tunisienne pour le grand écran
Les difficultés notamment budgétaires que rencontrent les créateurs dans le domaine du cinéma, le besoin daide à la production, la diminution des salles de cinéma et lavenir de limage sont autant dinterrogations qui font lobjet de réflexion et de débats.
Aux yeux des créateurs eux mêmes qui vivent ce malaise, cette situation devient source dinspiration pour faire un film, à la manière de Cinécitta.
Finalement prêt, Cincecittà ou 7 Avenue Habib Bourguiba a été projeté vendredi, en avant-première, tard dans la soirée, sur grand écran à Tunis.
La fête était double dès lors que sa projection coïncide avec les noces de la biennale du Septième art.
La caméra tourne. Gros plan: Chahine hurle en répétant la même phrase Je veux tourner un film?! Une passion qui se transforme en une obsession. Et il fait un rêve: il dévalise une banque, en compagnie de ses deux complices, Youssef et Hmaid. Parce que le souci du trio -réalisateur, scénariste et producteur- réside dans laide financière à la production.
Une idée originale, présentée par Brahim Letaief qui a écrit et réalisé ce long métrage, pour exposer, dans le genre fiction et comédie -non forcée- les rêves de tous les acteurs dans le cinéma pour tourner un film 35 mm.
Sur cette toile de fond humoristique, des clins dil sont faits et des hommages rendus - à travers le choix des prénoms des personnages- à Youssef Chahine et Ahmed Bahaeddine Attia.
Le Choix des costumes et de la musique filmique renvoient à lépoque néo-réaliste du cinéma italien dont le réalisateur est fortement influencé. Dailleurs, le titre Cinecittà rappelle le grand complexe des studios cinématographiques italiens de Rome.
Mais pourquoi le titre en arabe 7 Avenue Habib Bourguiba? Les raisons prêtent à lecture, cest sur cette avenue que la scène de la Fontaine de Trévi dans Dolce Vita (uvre de Fellini) est filmée dans le long métrage tunisien, à la fontaine du Centre ville.
Cest aussi sur cette même artère du centre ville que se dressait lancienne salle Studio 38″ transformée en un centre commercial, ce qui implique une réflexion sur le destin des salles de cinéma.
Dune durée de 80 mn, le film a réuni plusieurs acteurs de générations différentes dont, à titre indicatif, Raouf Ben Amor, Mohamed Kouka, Fethi Haddaoui, Mohamed Ali Nahdi, Mohamed Ali Ben Jomaa, Jamel Sassi, Abdelmonom Chouaiat, Dorra Zarrouk, Jaafar el Guesmi, Jamel El Maddani
Ce film est le premier long métrage de Brahim Letaief, producteur de la série Dix courts, dix regards qui a été projeté vendredi au théâtre municipal, dans le cadre de la section panorama tunisien à loccasion des journées cinématographiques de Carthage dont la 22ème session, qui a été ouverte le 25 octobre, prendra fin ce soir. En attendant le palmarès officiel.
Evolution de la coopération tuniso-italienne dans les domaines de lénergie et de lindustrie
Lavancement des divers projets mixtes et en particulier, le projet dinterconnexion électrique et le programme daction engagé par les sociétés concernées, en vue de concrétiser ce projet dans les meilleures conditions, a été au centre de lentretien qua eu samedi, M. Abdelaziz Rassaa, secrétaire dEtat chargé de lEnergie renouvelable et des Industries alimentaires, au siège du département, avec M. Adolfo Urso, secrétaire dEtat italien au Commerce extérieur.
Les deux parties ont passé en revue lévolution de la coopération tuniso-italienne dans les domaines de lénergie et de lindustrie ainsi que les nouvelles opportunités offertes pour diversifier cette coopération et identifier de nouveaux créneaux pour le partenariat économique.
Au cours de cet entretien, auquel ont pris part lambassadeur dItalie à Tunis, ainsi que les membres de la délégation italienne, M. Rassaa a mis en exergue limportance de la coopération tuniso-italienne particulièrement dans le secteur de lénergie, lequel se traduit par une intense activité dans les divers domaines de lexploration et de la production pétrolières et gazière.
M. Urso a indiqué, de son côté, que cette visite reflète la volonté de lItalie de promouvoir davantage ses relations de partenariat avec la Tunisie. Il a exposé, à cet effet, les perspectives de la coopération énergétique et les nouvelles opportunités qui soffrent au partenariat tuniso-italien, notamment dans le domaine des énergies renouvelables.
Signature dun mémorandum dentente entre la Tunisie et la Corée
Un mémorandum dentente a été signé entre la Tunisie et la Corée, en matière de conclusion de marchés publics par voie électronique.
La signature de ce mémorandum intervient en marge de la 2éme conférence ministérielle pour la coopération économique entre la Corée du sud et lAfrique, KOAFEC 2008 organisée du 28 au 31 octobre 2008 à Séoul par la Banque Africaine de Développement (BAD), avec le concours du ministère coréen de léconomie et des finances et la banque de limport/export de la Corée lEXIMBANK.
Placée sur le thème Impulser la coopération entre la Corée et lAfrique, cette conférence a pour objectif didentifier les moyens de renforcer la coopération entre les deux parties, à travers le financement de projets de développement en Afrique, intéressant essentiellement, linfrastructure de base, les technologies de linformation et de communication, le développement des ressources humaines et le développement rural.
Une délégation tunisienne conduite par M.Nouri Jouini, ministre du développement et de la coopération internationale a pris part à cette conférence au cours de laquelle une intervention a été présentée aux représentants du secteur privé sur le climat dinvestissement en Tunisie. Laccent a été mis sur lévolution de léconomie tunisienne et les opportunités quoffre le pays en matière dinvestissement et de partenariat.
En marge de la conférence, M. Jouini sest entretenu avec Man-Soo Kang, ministre de léconomie et des finances sur les moyens de développer et de diversifier la coopération bilatérale alors que les deux pays se préparent à célébrer le 40éme anniversaire de létablissement de relations diplomatiques.
Le ministre ainsi que la délégation qui laccompagne ont tenu une série de rencontres daffaires avec plusieurs hauts responsables et chefs de grandes entreprises coréens dans lobjectif de renforcer les opportunités de partenariat et dattirer davantage dinvestissements coréens vers la Tunisie.
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